30/09/2012

Nouvelle option municipale recherchée !...

Les élections fédérales et provinciales étant maintenant choses du passé, pourquoi ne pas maintenant porter notre attention sur les futures élections municipales de novembre 2013, d'autant plus que ce sont surtout par ces dernières que l'on devrait se sentir concernés, du moins en tant qu'Anjeannois ?

Et surtout, pourquoi ne pas commencer à se poser tout de suite la question fondamentale impliquée par toute élection, soit bien sûr la suivante : « alors que voulons-nous, au juste ? »

Voulons-nous donc d'un troisième mandat du maire Boucher, que ce mandat soit exercé par ce dernier ou par un « dauphin » qu'il pourrait éventuellement désigner ? En d'autres termes, souhaitons -nous réellement contribuer à l'avènement de ce qui s'avèrerait donc rien de moins qu'une authentique « dynastie Boucher » ?...

Mais au fait, y a-t-il seulement une autre option ?

Existe-t-il donc, quelque part, une quelconque forme d'option politique qui puisse représenter une alternative potentielle à un règne supplémentaire de celui qui semblerait donc en voie de devenir le nouveau roi de l'Anse, en l'occurence son altesse Claude Ier ?

Et s'il existe donc une telle option, ne commencera-t-il pas à être utile pour la population de pouvoir en prendre connaissance ?

Car si c'est une chose de rendre publique une proposition ou une candidature, n'en est-ce pas une autre de veiller à ce que la population puisse en être bien informée, et surtout à ce qu'elle devienne assez favorable à celles-ci pour aller jusqu'à élire la ou les personnes concernées ?

Alors si vous connaissez une option qui puisse entraîner un renouveau politique à l'Anse-St-Jean, ou une personne pouvant incarner un tel renouveau en se présentant comme candidat au poste de conseiller municipal ou de maire, n'hésitez surtout pas à le faire savoir, ne serait-ce qu'en répondant à cet article !

Et au départ, pourquoi ne pas d'abord se poser à soi-même les questions suivantes :
  1. Suis-je oui ou non satisfait de l'administration municipale actuelle ?
  2. À quel genre d'équipe voudrais-je confier la gestion de ma municipalité, et donc de mes propres taxes ?
  3. Que puis-je faire moi-même pour favoriser l'apparition d'une telle équipe ? Et finalement...
  4. Suis-je prêt, pour ce faire, à aller jusqu'à offrir ma propre candidature en tant que conseiller ou en tant que maire ?
Car si c'est une chose que se déclarer insatisfait, n'en est-ce pas une autre de passer à l'action, dans le but de remédier à ce qui peut justement nous causer de l'insatisfaction ?

Autrement dit, si nous prétendons souhaiter réellement voir apparaître un changement au niveau de la politique municipale actuelle, pourquoi ne pas simplement passer de la parole aux actes ?

31/07/2012

Le rêve ultime

Lors de la dernière entrée, il fut proposé ni plus ni moins qu'une nouvelle base au pouvoir politique, à travers la notion de « commission », qui d'ailleurs pourrait fort bien correspondre, dans le cas d'une municipalité, à celle de « comité », tout simplement...

Ainsi, qu'est-ce qui nous empêcherait donc d'envisager une nouvelle façon de fonctionner au niveau municipal, et dans laquelle les décisions proviendraient fondamentalement des comités associés aux différents aspects de la vie municipale, de l'économie à l'environnement en passant par les arts ?

En d'autres termes, qu'est-ce qui nous empêcherait de concevoir que le pouvoir de décision soit essentiellement remis à la population elle-même, en bout de ligne ?

Remarquez que, d'un autre côté, rien dans tout cela ne devrait empêcher non plus les autorités municipales d'avoir le dernier mot, et donc de choisir au bout du compte de ne pas appliquer une recommandation qui pourrait leur être faite par un « comité officiel », à condition peut-être de simplement justifier publiquement une telle décision.

Et pour nous aider à nous faire une idée de ce à quoi pourrait ressembler plus précisément une municipalité qui fonctionnerait de la sorte, il pourrait s'avérer utile de consulter le document suivant, qui décrit justement ce en quoi pourraient consister les droits et obligations respectifs des comités officiels et des autorités municipales, dans ce qui pourrait peut-être se voir considéré comme un « village du futur »...

Car après tout, n'est-il pas permis de rêver un peu, même en temps de campagne électorale ?

Et quel grand projet n'a pas d'abord pris naissance sous la forme d'un rêve ?

Or, s'il un rêve qu'il vaille la peine d'entretenir, ne devrait-il pas être celui de voir un jour la population se retrouver en charge de son propre avenir ? Ou en d'autres termes, ne devrait-il pas être tout simplement celui de la démocratie ?

Car vraiment, serait-ce trop demander qu'un peu plus de démocratie, même à l'Anse-Saint-Jean ?

18/07/2012

Gouverner par commissions

En ces temps de fièvre électorale...

Permettez-moi de sortir quelque peu du contexte plus proprement anjeannois, et de vous soumettre un texte de nature plus générale, mais qui risque de s'avérer d'autant plus propice à envisager le genre de contexte politique que nous souhaiterions voir apparaître dans notre village suite aux prochaines élections non pas provinciales, mais municipales...

Car après tout... Ne serait-ce pas temps de commencer à y penser ne serait-ce qu'un petit peu ?...

À condition bien entendu de ne pas cesser pour autant de profiter de l'été !

Alors bon été !...

L'Étiteur en Chef
Gouverner par commissions
ou
Laisser la parole à ceux qui sont le mieux placés pour parler

Si des décisions doivent être prises, alors pourquoi ne pas faire en sorte qu'elles soient prises par ceux qui s'avèrent en fait les mieux placés pour les prendre ? Autrement dit, s'il faut édifier une politique devant porter sur une question ou une autre, pourquoi celle-ci ne serait-elle pas d'abord élaborée par ceux qui connaissent le plus la question, ou ont carrément étudié celle-ci de par le passé, que ce soit à travers des études académiques ou autrement ? Et si une décision doit affecter un aspect ou un autre de l'activité humaine, alors pourquoi ne pas commencer par demander ce qu'en penseraient ceux dont ce secteur représente en fait la réalité quotidienne ?

Et si une telle approche s'avère impraticable dans le système politique actuel, alors pourquoi ne pas au moins commencer, avant d'implanter une politique ou une autre, par consulter ceux qui seront les premiers à être affectés par celle-ci ?

D'ailleurs, n'est-ce pas en ce sens que nos propres gouvernements semblent déjà se diriger, à travers les structures que l'on appelle les « commissions parlementaires », ou encore les « commissions d'enquête » ? Car indépendamment du sujet abordé ou de l'intention visée, de telles commissions ne consistent-elles pas d'abord et avant tout à regrouper ceux qui sont les premiers concernés par un sujet donné, que ce soit parce qu'ils représentent de pures et simples « autorités en la matière », ou simplement des « témoins privilégiés » s'avérant donc en mesure de communiquer des informations potentiellement essentielles pour ce qui est d'approfondir et d'intégrer la connaissance publique que l'on peut avoir en rapport à un tel sujet ? Car pour qu'une politique puisse s'avérer ne serait-ce que moindrement utile ou sensée, ne devrait-on pas d'abord s'assurer de bien comprendre ce sur quoi on compte justement légiférer ?..

Et comment peut-on prétendre faire des lois sur quelque chose dont on ne connaît rien ?

N'est-ce pas d'ailleurs l'erreur première que semblent en fait commettre nos politiciens ?

Alors, pourquoi ne pas suivre l'exemple que nos gouvernements semblent eux-mêmes nous donner de plus en plus, et ainsi laisser des « commissaires » préparer le terrain avant de commencer à parler de formuler quelque loi ou politique que ce soit ?

Ainsi, s'il faut donc établir une quelconque politique...

Pourquoi ne pas tout d'abord créer une commission qui aurait pour but d'étudier quels seraient les besoins auxquels il faudrait véritablement répondre, en prenant donc pour point de départ les demandes et recommandations de ceux qui seront les premiers concernés par la politique en question ?
Et pour ce faire, pourquoi ne pas nommer des commissaires œuvrant déjà au sein du milieu se trouvant justement visé par la politique en question ?
Et pourquoi ne pas commencer par demander aux membres d'une telle commission quelle personne ceux-ci souhaiterait eux-mêmes choisir pour les représenter en tant que « commissaire en chef » (ou en tant que « commissaire », plus simplement) ?
Pourquoi ne pas aller jusqu'à offrir un certain « salaire » aux membres d'une telle commission, ou du moins à son commissaire, quand bien même celui-ci ne serait-il que symbolique, et ne servirait donc qu'à communiquer à ce tels citoyens exemplaires la reconnaissance et la gratitude qu'ils auront justement mérités ?
Et surtout, avant d'établir une quelconque politique...

Pourquoi ne pas d'abord attendre le rapport que pourra livrer la commission qui aura justement été mandatée à cet effet ?
Ou en d'autres termes, pourquoi ne pas d'abord attendre qu'une telle commission ait donc pu rencontrer les personnes appropriées, et avoir suffisamment étudié la question et ses implications pour être en mesure de déterminer quelles interventions devraient selon elle être priorisées ?

Et ceci étant dit, y a-t-il vraiment quoi que ce soit, dans un tel processus, qui empêcherait les élus d'y participer, notamment en assistant aux réunions de l'une ou l'autre des commissions qui auront pu être crées ? Et qu'est-ce qui empêcherait en fait les élus de déterminer eux-mêmes quelles sont les commissions avec lesquelles ils souhaiteraient personnellement se voir plus particulièrement associés, et aux réunions desquelles ils pourraient donc assister ?

Qu'est-ce qui empêcherait les élus de faire part de leurs propres recommandations tout au long de ce processus ? Et qu'est-ce qui empêcherait les élus, lorsqu'ils se réunissent eux-mêmes, de faire état des développements pouvant être observés au sein des différentes commissions, et de discuter entre eux des recommandations qu'ils pourraient justement apporter à l'une ou l'autre de celles-ci ?

Et au bout du compte, qu'est-ce qui empêcherait les élus de « faire ce qu'ils veulent » avec le rapport qui pourra leur être remis par une commission ? Autrement dit, qu'est-ce qui les empêcherait de déterminer de quelle façon pourraient être appliquées les recommandations ayant pu être formulées dans un tel rapport ? Et qu'est-ce qui les empêcherait, surtout, de déterminer dans quelle mesure pourraient être financées les propositions amenées par les différentes commissions ? Ou autrement dit, qu'est-ce qui les empêcherait de répartir le financement dont ils peuvent disposer entre les différentes propositions qui leur auront été soumises, en fonction de leurs propres priorités tout comme de la réalité budgétaire auxquels ils se verront alors confrontés ?

Pour conclure, pourquoi les élus devraient-ils donc s'improviser experts en tel ou tel domaine, dans le seul but de pouvoir légiférer à ce niveau, alors qu'ils serait pourtant si simple de demander d'abord l'avis de ceux qui seraient justement les mieux placés pour émettre ce dernier ?

Pourquoi les élus devraient-ils, du moment où ils sont justement élus, devenir soudainement érudits dans des disciplines auxquelles ils auraient surtout besoin d'être initiés ? Leur travail d'élu en tant que tel n'est-il pas déjà assez exigeant au départ pour qu'on leur demande en plus de réinventer la roue là où ils auraient surtout besoin d'apprendre leur abécé ?

Finalement, pourquoi demander l'impossible à des élus qui ne sont après tout que des humains comme les autres ? Leur salaire en vaut-il seulement la peine ?

Et si l'on demande à quelqu'un de faire l'impossible sans même lui offrir en échange un salaire qui soit ne serait-ce que moindrement décent, ne se trouve-t-on pas surtout à réunir tous les éléments pour que le travail se trouve en fait à être tout simplement bâclé, au bout du compte ?

Alors plutôt que de demander à une poignée d'élus de tout faire du jour au lendemain, pourquoi ne pas tout simplement partager leur travail avec ceux qui ne demanderaient pourtant qu'à offrir leur contribution, à un niveau ou l'autre de l'activité municipale, en commençant par tout simplement exprimer leur opinion à ce sujet ?

Ou autrement dit, tant qu'à prétendre vivre en démocratie, pourquoi ne pas tout simplement joindre l'acte à la parole, après tout ?

L'Éditeur en Chef

25/06/2012

Et pour en revenir au Mont-Édouard...

J'avais promis de ne porter désormais notre attention que sur des sujets positifs et porteurs d'avenir ; or, rien ne dit que cela doive nécessairement exclure que l'on aborde des sujets qui nous concernent un peu plus directement au niveau local, n'est-il pas ?

Et en autant que nous autres Anjeannois sommes concernés, y a-t-il donc quoi que ce soit qui puisse nous toucher de plus près que cher bon vieux Mont-Édouard ?...

Remarquez que je prendrais pourtant grand soin de ne pas rouvrir ce dossier si ce n'était pour mentionner quelque chose qui vaille la peine qu'on en parle, et plus précisément pour proposer une idée qui s'avère aussi prometteuse que novatrice !...

Or, il semblerait justement que ce soit le cas ici, puisque la proposition que je vais faire au cours des prochaines lignes pourrait fort bien représenter l'ultime bouée de sauvetage pour notre station qui, comme nous le savons tous, semble en avoir bien besoin, et peut-être d'ailleurs plus que jamais !...

Cette proposition se trouve par surcroît à être fort simple, et d'ailleurs la voici...

Aux dernières nouvelles, il resterait un versant de montagne qui soit toujours inexploité en ce qui a trait au développement immobilier. Alors pourquoi ne pas justement ouvrir ce secteur au développement, mais en veillant cette fois à ce que ce dernier soit effectué d'une façon qui s'avère réellement stratégique et visionnaire, ne serait-ce que pour faire changement ?

Ainsi, advenant qu'un certain nombre de nouveaux terrains soit créés de la sorte, et que sur ces terrains un certain nombre d'habitations soient construites, pourquoi ne pas tout simplement remettre à la station la propriété et surtout la gestion de ces habitations, de manière à ce que celle-ci puisse enfin tirer elle-même profit de ce qui représente sans doute la seule activité réellement lucrative associée au ski, soit bien sûr l'hébergement ?....

Car rendu là, qu'est-ce qui pourrait bien empêcher la montagne de vraiment faire de l'argent, pour une fois, et peut-être même d'en venir ainsi à réaliser son plus grand rêve, ou ce qui du moins constitue probablement le plus grand rêve des Anjeannois, soit bien sûr de voir celle-ci devenir enfin autonome sur le plan financier ?

Ceci étant dit, il va de soi qu'un tel projet implique quand même de gros sous, ce que la municipalité de l'Anse-St-Jean n'a précisément pas ces temps-ci, ou n'a précisément plus depuis que le maire Boucher a mis sa petite touche personnelle sur les finances publiques du village...

Peut-être faudrait-il alors nous résoudre à faire ce qui doit être fait, et tout simplement mettre en vente un « package deal » impliquant notamment la montagne ainsi que son versant inexploité, et laisser à une quelconque entreprise privée le soin de développer ce dernier en procédant elle-même aux investissements que cela peut demander.

Bien entendu, si l'on pouvait par miracle dénicher un autre moyen d'obtenir le financement nécessaire à la mise en valeur du dernier versant de la montagne, comme par exemple en bénéficiant d'un petit coup de baguette magique du gouvernement fédéral ou provincial qui daignerait ainsi nous tirer d'embarras à travers une subvention ou une quelconque forme d'assistance significative, alors peut-être aurions nous le luxe d'envisager pour notre montagne d'autres modes de gestion que celui de l'entreprise privée, bien que celui-ci soit bien sûr loin d'être une mauvaise chose en lui-même.

En fait, on pourrait fort bien considérer qu'il importe peu de savoir quel mode de gestion serait finalement retenu, tant que l'administration de la station puisse opérer dans ce que l'on pourrait qualifier d'un « contexte favorable », et qui impliquerait essentiellement une chose : l'indépendance !... Car comment pourrait-on parler d'un contexte favorable pour une entreprise sans que celle-ci soit d'abord en mesure de jouir d'une certaine indépendance financière, qu'elle aurait d'ailleurs en grande partie si elle se trouvait à être maîtresse de son propre hébergement, et qu'elle n'aurait bien sûr pas le choix d'avoir si elle ne vivrait pas aux crochets de la municipalité comme c'est bien sûr le cas en ce moment ! De plus, ne faut-il pas qu'une entreprise puisse également bénéficier d'une certaine indépendance au niveau décisionnel, du moins si l'on veut pouvoir la considérer comme étant réellement imputable de toute mauvaise décision qu'elle pourrait prendre ?

Dans un tel « contexte favorable », ne pourrait-on pas envisager que le Mont-Édouard puisse se voir géré selon une formule ou une autre, et puisse même demeurer un organisme municipal ou autrement dit public, tout comme il pourrait tout aussi bien se voir acquis par une entreprise privée, ou encore par une coopérative (bien que nous ayons personnellement tendance à peut-être privilégier cette dernière option, comme nous avons d'ailleurs pu l'expliquer lors d'entrées précédentes) ?...

Mais quelle que soit la formule qui soit finalement retenue pour administrer notre montagne, peut-on vraiment, pour en revenir une fois de plus à l'essentiel, concevoir qu'elle puisse fonctionner d'une façon moindrement durable sans qu'il soit d'abord possible pour elle d'être autosuffisante, et donc de tout simplement faire de l'argent ?

Alors pourquoi ne pas justement lui donner les moyens d'atteindre une telle autosuffisance, plutôt que de nous contenter de rêver que cela puisse un jour arriver ?

Autrement dit, au lieu de se complaire à parler d'un rêve qu'on peut entretenir, pourquoi ne pas carrément en faire une réalité ?

Et ceci dit, bon été !...

14/06/2012

Saint-Camille et nous...

Lors de l'entrée précédente, nous avons énuméré les « ingrédients » de la « recette miracle » par laquelle le village de Saint-Camille a pu non seulement inverser d'une part une tendance à la décroissance démographique, mais a d'autre part su laisser prendre place chez elle une dynamique d'entraide et de partage qui fait maintenant l'envie d'à peu près tout le Québec... Nous avons également suggéré de nous demander jusqu'à quel point il pourrait s'avérer possible de transposer de tels ingrédients dans un contexte anjeannois, pour ainsi déterminer si la recette en question pourrait tout aussi bien se voir suivie ici... Commençons donc par rappeler en quoi consistent exactement ces ingrédients, et nous verrons bien si cela semble pouvoir s'appliquer à notre réalité !

En tout premier lieu, il semble plutôt fondamental de se rappeler que rien de bien intéressant n'aurait sans doute pu prendre place à Saint-Camille si ce n'avait été d'un honorable citoyen qui avait eu au départ l'idée pour le moins surpenante de vendre un de ses lots sous le prix du marché, et ce dans le simple but de favoriser l'établissement de nouvelles familles.

Est-ce là le genre d'événement que l'on pourrait envisager à l'Anse-Saint-Jean, au départ ?

Il ne faudrait certes pas tuer l'espoir dans l'oeuf, mais disons que ce n'est pas exactement l'impression que l'on peut avoir en constatant la difficulté que les nouvelles familles semblent avoir à l'heure actuelle pour ce qui est de venir s'établir à l'Anse, ou de tenter de le faire, tout au moins. Ainsi, un miracle peut toujours arriver, comme cela a donc pu se voir à Saint-Camille, et de nouveaux terrains pourraient soudainement s'ouvrir à l'habitation humaine, suite à un élan de générosité d'un citoyen plus ou moins illuminé, ou encore suite à un éclair de génie du gouvernement auquel il pourrait soudainement prendre l'envie de « dézoner » une ou deux terres agricoles en friche et donc pratiquement inutilisées, mais force est de constater que jusqu'ici, aucun miracle de ce type de s'est justement produit, ou du moins pas d'une manière qui puisse affecter plus qu'une ou deux familles à la fois.

En second lieu, il faut reconnaître que le modèle coopératif semble avoir occupé une place pour le moins centrale dans le développement du projet camillois, dont il aurait carrément permis l'éclosion., et auquel il aurait conféré le caractère communautaire qui en est finalement devenu la marque de commerce.

À ce chapitre, il faut cependant avouer que l'Anse-Saint-Jean est loin d'être en reste, puisque l'approche communautaire s'est manifestement enracinée depuis déjà plusieurs décennies dans cette terre d'adoption de l'ancienne commune des Plateaux, maintenant devenue elle-même une coopérative, tandis que les Ateliers Coopératifs du Fjord, entre autres Coopératives de développement, semble représenter le digne héritage d'une telle tradition. Il semble qu'il faille donc accorder à notre village le crédit de compter au moins l'un des ingrédients de la recette miracle de Saint-Camille... et non le moindre, par dessus le marché !..

Le seul petit hic, c'est que cet ingrédient semble ne pouvoir prendre sa pleine utilité qu'en présence de l'ingrédient suivant, soit d'un support solide et sans équivoque de la municipalité... Car si l'aide conjoncturelle d'un ordre de gouvernement ou un autre, notamment à travers l'octroi de certaines subventions, peut certes s'avérer utile, voire indispensable, on pourrait difficilement concevoir qu'un projet novateur et ambitieux comme celui du Rang 13 de Saint-Camille puisse se concrétiser sans avoir derrière lui une équipe municipale dotée d'une réelle vision, et donc d'une volonté claire et ferme d'aller de l'avant en ce sens.

Est-ce que l'on peut donc espérer, ici à l'Anse-Saint-Jean, pouvoir jouir de l'appui inconditionnel d'un conseil municipal et d'un maire qui puissent démontrer de la vision d'une part, et d'autre part une volonté d'agir de manière à faciliter la vie aux jeunes familles, plutôt que l'inverse ?

Sans vouloir là encore saper tout espoir envers le futur, permettons-nous tout simplement d'en douter...

Et pour ne citer qu'une raison d'entretenir un tel doute, comment se fait-il donc, si la municipalité de l'Anse-Saint-Jean tient tant à attirer de nouvelles familles, que non seulement le taux des taxes foncières s'avère passablement élevé, ce qui bien sûr s'ajoute à des évaluation foncières figurant parmi les plus élevées au Québec, mais qu'en plus il semble n'exister aucune forme de programme ou de mesure concrète visant à contrer de tels obstacles, ou qu'en d'autres termes la municipalité ne semble accorder aucune espèce de soutien réel aux familles, qui se voient donc laissées à la merci des factures les plus voraces que l'on puisse pourtant envisager pour ce qui n'est tout de même qu'un simple village en campagne ?

Et si l'Anse-Saint-Jean semble déjà faire aussi peu de cas des nouvelles familles, et semble déjà aussi peu pressée de courtiser ces dernières, comment peut-on donc espérer que les dirigeants de ce village décident soudainement de se lancer à ce niveau dans un projet qui soit ne demande ne serait-ce qu'un minimum de courage politique ?

Car après tout, c'est une chose de rêver, mais c'en est une autre de rêver en couleurs, n'est-ce pas ?

Ainsi, il faudrait donc se rendre à l'évidence, et constater que selon toute vraisemblance, « le fruit n'est pas mûr » pour ce qui est de résolument faire entrer l'Anse-Saint-Jean dans une ère communautaire et coopérative...

Ou peut-être devrait-on plutôt dire que le fruit n'est pas « encore » mûr, plus précisément ?

Pourquoi donc ne pas laisser une porte ouverte à l'espoir, et plus précisément à la possibilité que l'on puisse un jour voir germer les graines de vie communautaire et d'ouverture à la nouveauté qui pourtant semblent avoir été plantées à l'Anse depuis un certain temps déjà ?

Et pourquoi ne pas simplement conclure que, si à l'heure actuelle le fruit n'est pas mûr, la plante semble en fait avoir déjà commencé à pousser, et qu'alors il ne suffit peut-être que d'un « changement politique » pour qu'elle puisse enfin prendre son plein potentiel ?..

Quelle forme pourrait donc prendre un tel changement politique ? Bien entendu, rien n'empêcherait nos dirigeants municipaux actuels de le faire prendre place dès maintenant, si du moins c'était justement là leur intention...

Et autrement, il ne reste donc plus qu'à reporter nos espoirs jusqu'aux prochaines élections !

Alors en attendant, bonne patience, et surtout bon été !...

25/05/2012

Les ingrédients d'une recette miracle

Qu'est-ce qui pourrait donc expliquer les récentes prouesses démographiques du village de Saint-Camille ?

Bien sûr, on peut d'emblée supposer que le caractère dynamique et accueillant du village en tant que tel n'est pas étranger à un tel succès.

C'est d'ailleurs un constat qui semble se faire de lui-même aussitôt que l'on commence à visionner le documentaire « Les Irréductibles », qui se trouve justement à décrire l'atmosphère communautaire et pour le moins joviale qui manifestement caractérise désormais ce petit village de l'Estrie. Notons au passage que l'on peut commander le documentaire en question par Paypal en cliquant sur le lien suivant, tandis qu'il paraît pratiquement impossible de se le procurer autrement, ou du moins en passant par Archambault...

Ceci étant dit, on pourra sans doute deviner que si la municipalité de Saint-Camille a réussi à carrément inverser chez elle la tendance démographique que l'on peut pourtant observer dans presque tous les villages du Québec, soit bien sûr celle de la décroissance, et ce sans pourtant disposer d'attrait touristique majeur comme le Mont-Édouard dans le cas de l'Anse-St-Jean, ce n'est certainement pas seulement en faisant les beaux yeux aux nouvelles familles qui se recherchent un endroit pour s'établir, ni simplement en étant gentil gentil avec eux...

En fait, point n'est besoin de visionner quelque documentaire que ce soit pour savoir que le succès de Saint-Camille découle essentiellement d''un projet en particulier, soit celui du « Rang 13 », qui consistait au départ à rendre à nouveau accessible un ancien rang désaffecté, et pour ce faire à mettre en vente un terrain d'environ 300 acres. Il est par ailleurs à noter qu'une telle vente, et ce à un prix qui, apparemment, s'avérait pour le moins avantageux, n'a été rendue possible qu'en raison de l'approche visionnaire du citoyen qui au départ était propriétaire du lot en question, et aurait pu obtenir un bien meilleur prix pour celui-ci, mais souhaitait tout bonnement que le terrain sur lequel il avait lui-même planté pas moins de 600 000 arbres (!!!) puisse justement servir à l'établissement de nouvelles familles plutôt qu'à la simple coupe de bois. En d'autres termes, il semble s'avérer un prérequis, si l'on veut que soit entreprise une forme de développement qui s'avère ne serait-ce que moindrement tournée vers l'avenir, que de pouvoir compter sur la générosité et la vision à long terme d'au moins une personne clé, et idéalement de l'ensemble des acteurs concernés, comme cela semble justement avoir été le cas à Saint-Camille.

Maintenant, pour entrer dans les considérations quelque peu plus techniques de l'expérience camilloise du Rang 13, il faut comprendre que le processus qui aura fondamentalement permis d'aller de l'avant à ce niveau fut essentiellement de passer par la création d'une coopérative pouvant servir d'intermédiaire entre le propriétaire originel et les nouveaux arrivants. Plus précisément, en procédant par ce qu'on appelle une « levée de financement » et notamment par l'émission de « parts privilégiées », la coopérative aura éventuellement pu générer le financement nécessaire à l'achat du terrain, du moins à partir du moment où elle aura su attirer une « masse critique » de membres contributeurs, en réussissant à atteindre le nombre de 17 familles inscrites, tandis qu'il y avait en tout 25 terrains potentiels, terrains qui depuis ont d'ailleurs tous été vendus. Or, là encore, notons que les nouvelles familles ont eu la chance de pouvoir bénéficier d'un peu d'aide extérieure, à travers au moins une subvention gouvernementale, soit celle désignée comme un « prêt à la mise de fond », et sans laquelle l'avenir du projet aurait fort probablement pu se voir compromise.

Une fois le lot en sa possession, la coopérative aura enfin pu passer à la vente de terrains en tant que telle, et réussir ainsi à financer ses propres activités tout en permettant aux nouvelles familles de prendre possession de leurs propres petits « lopins de terre ». En bout de ligne, ce furent donc pas moins de 25 nouvelles familles qui seront venues s'établir dans un petit village auparavant dévitalisé, tout cela à cause d'un projet bien conçu et bien mené, et qui surtout aura pu se voir bien appuyé et secondé lorsque pouvait s'en ressentir la nécessité.

Comme on peut sans doute s'y attendre, il semble que d'autres ingrédients entrent également dans la recette qui aura donc permis au projet du Rang 13 de bien tourner, un peu beaucoup comme une sauce qui aurait bien pris. Ainsi, en interrogeant une personne qui a tenu un rôle central dans le déroulement de ce processus, on apprend qu'aux yeux des principaux intéressés, l'un des facteurs qui auront le plus contribué à rendre le projet attrayant semble avoir été pour les familles impliquées de s'approprier celui-ci, et d'en devenir pratiquement les « maîtres d'oeuvre ». En fait, c'est même à ces dernières qu'il a finalement appartenu de délimiter les terrains en lesquels aura donc pu être divisé le lot qui leur avait été remis. De plus, les nouveaux arrivants se seront vus tout à fait libres de définir par eux-mêmes la « charte de fonctionnement » décrivant un ensemble de règles minimales par lesquelles ceux-ci acceptaient ainsi de s'engager, du moins jusqu'à un certain point, dans une certaine forme de « vivre-ensemble ». Or comme cette liberté, voire cette « souveraineté » se trouvent à tout simplement provenir du fonctionnement coopératif en lui-même, on pourrait pratiquement conclure qu'au fond, l'une des clés de la prouesse démographique semble s'être avéré le modèle coopératif en tant que tel.

Par ailleurs, il faut bien sûr avouer qu'un des aspects intéressant du projet s'avère sans doute le fait que les nouvelles familles se trouvent à être regroupées dans un même espace, ce qui constitue vraisemblablement un point de départ idéal pour ce qui est de permettre l'apparition entre celles-ci d'une dynamique d'interaction, voire d'interdépendance. Et en fait, toujours selon l'un des principaux acteurs concernés, l'expérience camilloise aurait représenté, aux yeux de plusieurs des nouveaux arrivants, une sorte de juste milieu entre l'individualisme typique de notre société et le modèle plus collectif et donc plus restrictif de « l'éco-hameau », qui se trouverait donc à présenter les inconvénients suivants : les bâtiments y sont souvent partagés et la vie de groupe tend à y être régulée de façon plus rigide, tandis que l'éco-hameau lui-même se trouve à être souvent retiré de la société dans son ensemble, ce qui tend donc à lui conférer une certaine marginalité. En comparaison, le modèle de Saint-Camille représenterait donc une sorte de juste milieu entre ces « deux extrêmes », en permettant à ceux qui y adhèrent de jouir des avantages d'une vie plus communautaire tout en conservant une certaine individualité. Alors vu comme cela, pourrait-on seulement mieux demander ?

De façon un peu plus concrète, tout cela pourrait surtout nous emmener à nous demander : jusqu'à quel point les exploits de Saint-Camille pourraient donc se voir transférés dans notre propre contexte ? Et en tout premier lieu, pouvons-nous vraiment prétendre disposer ici des ingrédients de la recette qui a donc si bien servi à ce village de l'Estrie ?

C'est ce dont nous discuterons donc plus tard sur ce blogue, et plus précisément lors de la prochaine entrée à paraître sur celui-ci !...

Et en attendant... Bon questionnement !...

06/05/2012

Le miracle de Saint-Camille

S'il est un village au Québec qui puisse se targuer de représenter un modèle pour les autres, à l'heure actuelle, c'est sans contredit celui de Saint-Camille...

Alors voici un petit vidéo qui, quoique ne constituant en fait que la bande-annonce d'un récent film qui a justement été réalisé sur les exploits démographiques de Saint-Camille, devrait pourtant suffire à donner un aperçu du vent de fraîcheur qui semble souffler dans ce petit de l'Estrie, comme ne saurait sans doute mieux le résumer le petit texte explicatif du vidéo en question :

« Un petit village de l’Estrie, Saint-Camille, fait la une des journaux ces jours-ci pour sa résistance unanime contre l’établissement d’une mine d’or à ciel ouvert sur son territoire.   Ce n’est pas la première fois que ce village de 501 habitants fait parler de lui. La renommée de Saint-Camille dépasse largement nos frontières. Elle est due à son modèle exemplaire de développement rural. Il y a 20 ans, devant la décroissance de leur population et la perte de leurs services publics, les habitants de Saint-Camille ont mis en œuvre leur intelligence collective. Plutôt que de tenter d’attirer des investisseurs à coup de congés fiscaux, ils ont misé sur la qualité de vie, la coopération, l’autosuffisance et la culture. Leur approche a séduit: vingt-cinq nouvelles familles qui, comme tant d’autres aujourd’hui, rêvaient de s’établir à la campagne y ont construit leur maison, redonnant vie au Rang 13, jadis le rang le plus peuplé de Saint-Camille. Pendant quatre ans, caméra à l’épaule, le réalisateur a suivi leur belle aventure.   Un film à voir absolument pour comprendre quelle est cette vision du développement que les IRRÉDUCTIBLES Camillois défendent aujourd’hui avec tant d’ardeur.Site officiel du film Facebook.  ».

Pour obtenir de l'information quelque peu plus précise à ce sujet, on pourra par ailleurs cliquer sur le lien suivant, ou tout simplement attendre que je revienne sur le sujet, comme je ne manquerait certainement pas de le faire prochainement...


Et en attendant, bonne lecture, bon visionnement et, encore une fois, bonne visualisation de notre futur !...

08/04/2012

Préparer le futur

Dans la présentation suivante, il semble que l'on puisse retrouver à peu près tous les éléments de ce qu'on pourrait considérer comme un modèle de gestion municipale qui soit réellement tourné vers l'avenir.

Alors pourquoi ne pas y jeter un coup d'oeil, ne serait-ce que pour ainsi nous aider à mieux définir le type d'équipe municipale que l'on voudrait éventuellement voir aux commandes de notre village ?

Car après tout, n'est-ce pas de nos rêves que jaillissent les prochaines réalités ? Et comment peut-on s'assurer de voir nos intentions se matérialiser si l'on n'a pas d'abord pris la peine de clairement formuler ces dernières, justement ?

Alors bonne lecture, et bonne visualisation de ce qui pourrait donc devenir notre futur !...

01/04/2012

La preuve que ça se fait

Samedi dernier, soit le 24 mars 2012, s'est tenu à Petit-Saguenay un événement qui devrait sans doute être considéré comme étant des plus intéressants et instructifs, surtout pour nous autres, Anjeannois...

Il s'agissait de rien de moins qu'une séance de consultation populaire concernant les projets de développement de cette municipalité, et qui n'avait donc pas d'autre but que d'obtenir l'opinion de la population à l'endroit de ces derniers...

Il faut avouer que cela peut paraître inconcevable pour toute personne habituée à la façon dont se font les choses de nos jours à l'Anse-Saint-Jean, du moins au niveau politique, mais il semblerait qu'à Petit-Saguenay, la notion d'un climat de saine consultation et de concertation entre les différents acteurs municipaux se trouve à constituer non seulement une réalité, mais la base même d'un développement aussi durable que solide.

Et si l'on rêvait qu'on puisse un jour en dire autant de l'Anse-Saint-Jean ?

Mais pour en revenir à la réunion en question, remarquons que, dès le début de cette dernière, la volonté politique d'aller dans le sens d'une plus grande implication de la population n'aurait sans doute pas pu se voir exprimée plus clairement, à travers la formulation qui suit : « On veut savoir votre opinion ! »...

Une telle intention s'est par la suite vue réitérée de la façon suivante, qui semble en fait avoir toutes les apparences du genre de slogan que l'on pourrait vouloir entendre répéter dans n'importe quelle municipalité : « Travailler ensemble pour faire avancer les choses »...

Ainsi, dès le début, le ton était donc lancé...

Et comme nous le rapporte une personne qui a donc pu assister à cette rencontre, on n'en est alors même pas resté qu'à prononcer de belles paroles, puisque l'on aura manifestement su aller jusqu'à mettre celles-ci en application, à travers la création de quatre ateliers au cours desquels les citoyens avaient donc l'opportunité d'exprimer leurs questions, commentaires ou suggestions vis-à-vis d'au moins l'un des quatre projets dont la réalisation avait donc été priorisée, soit ceux de l'aménagement du coeur du village, du centre communautaire, d'une résidence pour les aînés et du développement résidentiel.

Notons que l'événement s'est avéré sans conteste un succès, ne serait-ce qu'en ce qui concerne l'ampleur de la participation citoyenne que celui-ci aura su entraîner. En effet, si on n'attendait pas plus de 50 personnes, pas moins de 80 ont pris la peine de se déplacer, ce qui représente donc pratiquement 15 % de la population locale. Pas mal pour quelque chose que le maire Boucher semble considérer comme étant si futile qu'il n'aura jamais pris la peine d'organiser, ou même de simplement autoriser la tenue à l'Anse-Saint-Jean de quoi que ce soit d'équivalent ! Pourtant, en plus de six ans de règne, ce n'est quand même pas comme s'il pouvait prétendre n'en avoir jamais eu l'occasion, d'autant plus qu'au cours de ces six longues années, notre village n'aura certainement pas été en manque de dossiers controversés qui, pour le moins qu'on puisse dire, auraient certainement bénéficié que l'on prenne ne serait-ce qu'un minimum de temps pour se demander quelle serait vraiment la meilleure chose à faire, et de commencer d'ailleurs par demander à la population ce qu'elle pouvait justement en penser, plutôt que de faire n'importe quoi sous prétexte que tout doit se faire tout de suite, voire de n'utiliser un tel prétexte que pour que soit imposée à tous la volonté d'un seul individu !

Par ailleurs, il est pour le moins intéressant de signaler que, si l'on devait dresser un portrait de l'audience qui a donc pu assister à la réunion de samedi dernier, on pourrait aussitôt remarquer que non seulement celle-ci rassemblait des gens apparemment de tous les âges et toutes les classes sociales, mais qu'elle se voyait en fait essentiellement constituée de personnes plus âgées, comme c'est d'ailleurs souvent le cas pour de tels événements, comme on peut le constater alors que ces derniers se trouvent à être tenus de plus en plus souvent, et ce à peu près partout à travers le monde.

Ainsi, le moins qu'on puisse dire est que, du moment où l'on prend la peine de consulter la population, on est loin de ne réussir qu'à ouvrir la porte à une légion de « contestataires », comme le maire Boucher semble pourtant le craindre, à en juger de par cette manière qu'il a de coller une telle étiquette à toute personne qui ose poser des questions moindrement pertinentes lors des séances du conseil municipal.

Et dans la mesure où, comme on a donc pu l'observer à Petit-Saguenay, la consultation populaire paraît pouvoir faire sortir de leurs domiciles des gens aussi intéressants que variés, et notamment des personnes plus âgées, qui représentent d'ailleurs la niche électorale par excellence du maire Boucher, il serait sans doute malvenu pour ce dernier d'affirmer qu'une telle approche ne peut servir qu'à attirer les jeunes ou les marginaux, ou pis encore de prétendre, comme il l'a d'ailleurs déjà fait, que les seuls qui désapprouveraient son mode de gestion, et donc qui oseraient exprimer leur divergence d'opinion par rapport aux décisions qui peuvent les affecter, ne seraient en bout de ligne que de malheureux « malades mentaux »...

Mais le but de cet article n'est pas non plus de s'égarer en règlement de comptes,d'autant plus que, comme nous avons d'ailleurs pris la peine de l'annoncer lors de l'avant-dernier article, ce blogue ne devrait désormais viser qu'à se tourner vers l'avenir, plutôt que le passé...

Et il ne reste donc plus qu'à espérer que l'Anse-Saint-Jean puisse un jour en faire autant !...

25/03/2012

Et pendant ce temps, à Petit-Saguenay...

Si nous souhaitons donc repenser l'avenir de l'Anse-St-Jean, ne devrait-on pas commencer par nous inspirer de l'exemple d'autres villages que nous pourrions pratiquement prendre comme modèles, notamment pour ce qui est de leur capacité à fonctionner d'une façon plus démocratique, et donc moins dictatoriale ?

Dans ce cas, il semble que nous n'aurions pas besoin en fait de regarder bien loin, puisqu'il suffit apparemment de jeter un coup d'oeil à ce qui se passe chez notre voisin direct, soit le village de Petit-Saguenay, pour avoir la nette impression que celui-ci présente toutes les caractéristiques du « village rêvé », du moins en ce qui concerne l'implication de la population au sein du processus de décision...

En effet, il n'y a qu'à ouvrir la dernière édition de la revue « Le Trait d'Union » pour y retrouver un article de par lequel on ne saurait sans doute pas démontrer plus clairement à Petit-Saguenay, on a manifestement fait le pari de la démocratie, comme semble d'ailleurs l'indiquer le titre même de ce dernier, à savoir « La population aura son mot à dire »...

D'ailleurs, en continuant à observer ne serait-ce que le vocabulaire utilisé dans cet article, on peut tout de suite constater qu'il n'est peut-être pas une phrase dans tout le texte qui ne se trouve en fait à renforce une telle perception, comme on peut donc le voir à travers les extraits suivants : « identifier les besoins de la population et mettre de l'avant des projets structurants pour y répondre », « occasion pour chacun (…) de se prononcer sur les principales orientations en matière de développement », « participation citoyenne » et « développement harmonieux (…) qui prend en compte les besoins de l'ensemble de la communauté »...

Et si, dans tout cela, il y a donc une chose qui puisse nous retourner le fer dans la plaie, à nous les Anjeannois, n'est-ce pas de réaliser que si nous avons apparemment de la difficulté à aller de l'avant au niveau démocratique, il n'y a pourtant qu'à regarder vers la municipalité voisine pour observer tout le contraire !

Or, si la démocratie serait donc bonne pour Petit-Saguenay, pourquoi ne le serait-elle donc pas pour l'Anse-St-Jean ?...

Ainsi, quel avenir entrevoyons-nous donc pour l'Anse-St-Jean ?

Un avenir plus, ou moins démocratique ?

Alors pouvons-nous, oui ou non, décider de prendre en main notre propre avenir, ne serait-ce que pour suivre ainsi l'exemple de ceux qui nous montrent la voie en ce sens ?

Car n'est-ce pas vraiment la seule question qu'il y ait à se poser dans tout cela, après tout ?

17/03/2012

En changeant de sujet...

Jusqu'ici, ce blogue s'est surtout employé à décrire et dénoncer les travers de la présente administration municipale. L'objectif nous semble maintenant avoir été atteint à ce niveau, dans la mesure où il nous paraît avoir été clairement démontré que cette dernière présente des failles d'une ampleur telle que son remplacement ne pourrait sans doute s'avérer plus justifié.

Alors pourquoi ne pas désormais changer un peu de sujet, et nous pencher plus précisément sur ce qui peut se faire de plus positif au niveau municipal, que ce soit ici ou ailleurs, ne serait-ce que pour ainsi inspirer la création d'une équipe municipale que l'on voudrait voir éventuellement prendre la place de celle qui se trouve en ce moment aux commandes de notre village, et préparer ainsi le terrain pour l'avènement d'une nouvelle ère politique à l'Anse-Saint-Jean ?

Et en d'autres termes, maintenant que nos problèmes semblent bien connus, pourquoi ne pas nous mettre tout simplement à la recherche de solutions ?

Maintenant que l'on sait on ne peut mieux ce dont on ne veut plus, pourquoi ne pas nous concentrer en fait sur ce que nous voulons ?

Maintenant que l'on s'est fait une idée sur notre passé, pourquoi ne pas nous mettre à préparer l'avenir ?

C'est donc dans un tel esprit que s'inscriront les prochaines entrées de ce blogue.

Et bien évidemment, s'il devait venir à votre connaissance une quelconque idée ou un témoignage qui puisse contribuer à faire avancer la réflexion à ce niveau, il ne faudrait pour ainsi dire surtout pas se gêner pour nous la partager !...

Car tandis que le printemps s'amorce et que la nature se retrouve donc en plein processus de renouvellement, pourquoi ne pas nous-mêmes en profiter pour procéder au renouvellement de nos propres idées ?

Il ne nous reste donc plus qu'à vous souhaiter une bonne saison de renouvellement...

Et bon printemps des idées !...

11/03/2012

Favoriser l'autonomie

S'il est un constat qui semble de plus en plus généralement partagé par les citoyens de l'Anse, c'est que l'apparente tendance de l'administration Boucher à gaspiller l'argent de leurs taxes semble s'avérer aussi malvenue qu'excessive. On pourrait d'ailleurs considérer que cela représente en fait une des thèses fondamentales qui se seront vues le plus spécifiquement développées, et le plus largement documentées à travers le présent blogue.

Et pourtant, s'il est un autre principe qui semble également reconnu par à peu près tout le monde, et qui a pu se voir lui aussi défendu au sein de ce blogue, n'est-ce pas paradoxalement celui selon lequel une municipalité se doit de faire essentiellement tout ce qui est en son possible pour soutenir la station de ski qu'elle pourrait héberger, surtout si l'avenir de cette municipalité en dépend aussi directement que cela peut être le cas à L'Anse-Saint-Jean ?

Or, si l'on devait tenter de trouver un juste milieu entre ces deux considérations apparemment on ne peut plus opposées, ne pourrait-on pas tout simplement convenir qu'une municipalité peut et doit contribuer au développement de ses principales industries, et donc de l'industrie du ski dans le cas de notre village, mais que si l'on souhaite qu'une telle action puisse se montrer réellement bénéfique en bout de ligne, encore faut-il qu'elle soit faite à certaines conditions, à commencer par celle de veiller à ce que le maire n'outrepasse donc pas son propre champs de compétence, et n'essaie notamment pas de s'improviser gestionnaire de centre de ski, ni entrepreneur en construction résidentielle ?

Et manque-t-il pourtant d'avenues possibles pour ce qui est d'aider une station de ski, comme d'ailleurs toute autre entreprise, et ce d'une façon qui s'avère aussi simple qu'utile, sans pour autant que l'on n'ait besoin pour cela de vouloir jouer les héros, pour réaliser aussitôt après que l'on se sera surtout mis les pieds dans les plats, avant de finalement refiler à d'autres la facture pour les pots que l'on aura pu casser à travers une telle aventure ?

Ainsi, comment pourrait-on reprocher à une municipalité, si celle-ci tient réellement à contribuer au sain développement d'une montagne de ski, de voir d'abord à tout simplement prendre en charge certains actifs de base du cette dernière, à commencer par les remontées, comme cela a déjà pu être le cas ici de par le passé, et qu'elle aille même jusqu'à appuyer tout projet de développement intéressant qui pourrait provenir de celle-ci, notamment en participant au processus de demande de subventions à cet effet ?

Par ailleurs, en devenant propriétaire de terrains entourant la montagne, et en se retrouvant alors en position de revendre ces terrains à des particuliers ainsi qu'à des entrepreneurs, la municipalité de l'Anse-Saint-Jean n'a-t-elle pas elle-même fourni un autre excellent exemple d'une façon parfaitement appropriée d'épauler le Mont-Édouard dans son chemin vers la viabilité ?

Et en ce faisant, notre village ne se trouvait-il pas qu'à judicieusement suivre l'exemple d'autres municipalités se retrouvant dans une situation similaire, comme par exemple celle de Falardeau, et donc à rejoindre le rang des municipalités qui savent en fait gérer leur montagne « comme il faut », en commençant donc par chercher à rendre celle-ci toujours plus autonome, plutôt que de faire exactement le contraire ?

Car ne dit-on pas qu'au lieu de donner un poisson à un homme, pour ensuite constater qu'il faut en fait lui en donner toujours plus, sans doute vaudrait-il mieux au départ lui apprendre à pêcher ?

Alors dans un même ordre d'idées, pourquoi ne pas tout simplement voir si l'on ne pourrait pas aller encore un peu plus loin en ce sens, et procurer à notre montagne un moyen encore plus direct de générer ses propres revenus ?

Ainsi, et pendant que la municipalité est encore propriétaire d'une bonne part des chalets situés sur les terrains adjacents à la montagne, pourquoi ne pas carrément faire don d'une certaine partie, sinon de la totalité de ces chalets à cette dernière, et lui permettre ainsi de récolter des recettes tout autrement plus intéressantes et fiables que celles pouvant provenir de la seule ventes de billets de ski, soit celles associées à la vente et la location de résidences, ou en d'autres termes à l'immobilier ?

Car si l'on peut déplorer la façon dont ses chalets ont pu se voir construits, soit sous le seul contrôle de la municipalité plutôt qu'avec le simple appui de cette dernière, qui elle aurait surtout du confier au départ la planification d'un tel projet aux principaux intéressés, soit les administrateurs de la station, qui eux-mêmes n'auraient sans doute pas pu se voir mieux placés pour concevoir celui-ci en fonction de leurs propres besoins et priorités, pourquoi, maintenant, ne pas simplement chercher à tirer le meilleur parti de ce qui a pu être fait, et veiller ainsi à ce que le projet en question puisse finalement atteindre le but originel, et donc servir autant que possible les intérêts du Mont-Édouard ?

Parce que si tel est réellement notre objectif, alors pourquoi ne pas tout simplement agir en conséquence, après tout ?

04/03/2012

À chacun son métier

Combien au juste a-t-il pu coûter à la municipalité, et donc aux contribuables, pour cette autre aventure douteuse dans laquelle cette dernière a pu s'embarquer, soit celle de s'en aller payer de sa propre poche pour au moins une partie du développement immobilier qui a pu se faire au pied des pentes du Mont-Édouard, ce qui semble représenter une anomalie tant dans le monde du ski que celui de la saine administration municipale ? En effet, ne semble-t-il pas s'avérer pratiquement aussi inhabituel pour une station de ski de voir le développement de son parc immobilier pris en charge par une municipalité, que pour une municipalité de se lancer au départ dans le développement immobilier ?

D'ailleurs, cela ne se trouve-t-il pas à être désespérément facile à expliquer ? Car y a-t-il par définition quoi que ce soit de plus hautement spéculatif, et donc risqué, que le développement immobilier ? Et depuis quand rentre-t-il donc dans le mandat d'une municipalité, ou d'un gouvernement de quelque ordre que ce soit, de commencer à faire des paris moindrement risqués avec l'argent des contribuables ? Cela ne représente-t-il pas plutôt la dernière chose dont devrait se rendre coupable une administration publique qui soit ne serait-ce que moindrement digne de ce nom ?

Et au cas où l'on douterait que la spéculation immobilière ne puisse par définition faire partie de la mission d'une municipalité, ni d'ailleurs champs de compétence, alors pourrait-on seulement rêver d'en trouver un jour une meilleur preuve que celle justement fournie par le règne du maire Claude Boucher ?

Car parmi tous les chalets dont la municipalité a donc pu entreprendre la construction, le moins que l'on puisse dire n'est-il pas que ceux-ci sont encore loin d'être tous vendus ? Et d'ailleurs, à combien peut donc s'élever le manque à gagner que représente pour la municipalité, et donc pour les contribuables, tous ces coûteux actifs dont absolument rien ne semble garantir qu'ils puissent jamais entraîner un retour sur l'investissement qui en vaille moindrement la peine ?

Mais pour en revenir à la question posée plus haut, pourrait-on donc seulement concevoir une meilleure démonstration que s'il est un jeu qui semble s'avérer aussi peu avisé que couteux, c'est bien celui qui, pour une quelconque forme de gouvernement, consiste à se prendre pour une « business » ? Et après tout, peut-on seulement en vouloir aux politiciens de ne pas nécessairement savoir prendre de décisions commerciales éclairées, puisque ce n'est au départ tout simplement pas leur job ! Or justement, une telle constatation ne serait-elle pas sensé au départ réclamer ne serait-ce que la plus élémentaire prudence ? Alors comment se fait-il que, depuis l'arrivée au pouvoir de Claude Boucher, on semble avoir plutôt pu assister au contraire, et notamment au spectacle offert par un maire qui se sera pris apparemment pour un meilleur businessman que les businessmen eux-mêmes, et qui aura donc commencé à jeter des millions là où même les investisseurs les plus aguerris n'avaient manifestement pas jugé particulièrement intéressant de s'aventurer, soit dans le construction résidentielle autour du Mont-Édouard, et ce bien sûr avec les résultats que l'on connaît aujourd'hui ?

Or, si l'on se met à moindrement observer les entrepreneurs dignes de ce nom qui, dans le même secteur, soit le pied des pentes du Mont-Édouard, auront de leur côté réussi à plutôt bien tirer leur épingle du jeu, ne peut-on pas plutôt remarquer chez ces derniers les comportements typiques de toute entreprise moindrement bien gérée, à commencer par une prudence on ne peut plus élémentaire consistant donc à ne construire que ce qui a de bonnes chances de se voir ensuite vendu, et de n'entreprendre de nouvelles constructions qu'au fur et à mesure que les constructions précédentes peuvent être vendues, et donc seulement dans la mesure où la pertinence d'un tel projet peut justement se voir démontrée ?

Et là encore, n'est-il pas proprement saisissant d'observer le contraste entre une démarche aussi logique et naturelle, et celle du maire Boucher, qui semble avoir préféré commencer par payer de sa poche, ou plutôt de la nôtre, la construction en bloc d'un nombre non négligeables de chalets, sans jamais s'être apparemment demandé si ceux-ci avaient la moindre chance d'être vendus, et pour ensuite oser s'insurger du fait que l'on se retrouve finalement le bec à l'eau ? Comment le maire peut-il donc s'étonner d'avoir tout simplement récolté ce qu'il a semé ? Qu'est-ce qui le surprend donc dans le fait qu'il ne lui reste plus maintenant qu'à payer pour son imprudence ? Mais après-tout, est-ce vraiment si malheureux pour ce dernier, puisque, pour essuyer ses frasques, il n'a en fait qu'à piger dans la cagnotte des contribuables ?

Au fait, ce curieux pouvoir par lequel on peut faire payer les autres pour ses propres erreurs ne représente-il pas sans doute la raison première pour laquelle les politiciens semblent souvent si peu préoccupés à l'idée qu'ils sont peut-être en train de se tromper ? Et n'est-ce pas justement pour cela que l'on devrait sans doute chercher au départ à réduire, plutôt qu'à augmenter la liste des tâches que l'on peut leur confier, et donc leur chances de se tromper, ainsi que le coût pouvant ainsi se voir entraîné ? Mais surtout, s'il est une chose que l'on devrait à tout prix tenir à distance des politiciens, n'est-pas en fait tout ce qui pourrait ressembler de près ou de loin à une occasion de faire des paris risqués, ou en d'autres termes du gambling avec l'argent des contribuables, comme, une fois de plus, l'échec immobilier au pied du Mont-Édouard ne saurait sans doute mieux le démontrer ?

En bref, toute cette saga ne représente-il pas qu'une preuve ultime de ce vieil adage : « Chacun son métier, les vaches seront bien gardées » ?...

D'ailleurs, pourquoi diable la municipalité, sous le règne de Claude Boucher, ne s'est-elle pas contentée au départ de s'en tenir au rôle qui est le sien, et notamment aux seules responsabilités qui pouvaient réellement lui incomber, en matière de construction d'infrastructures ? En effet, et selon un partage de tâches qui avait sagement pu se voir établi alors que le maire Laurent-Yves Simard était encore en poste, n'avait-il pas été stipulé que c'est à nul autre que l'entrepreneur lui-même qu'il revenait en fait de prendre en charge ce qui, en fin de compte, représentait pratiquement l'essentiel des tâches en la matière, du tracé des rues à leur construction proprement dite, en passant notamment par celle de leur infrastructure souterraine, et donc des égouts et de l'aqueduc ? Ainsi, la municipalité ne se trouvait-elle pas à n'être finalement responsable que de l'asphaltage, puis de l'éclairage, une fois bien sûr qu'elle aura d'abord approuvé le travail préalablement effectué par l'entrepreneur, suite à l'inspection de ce travail par un ingénieur certifié, et à la confirmation par ce dernier que tout aura été fait selon les règles pouvant s'appliquer à ce niveau ?

Alors considérant que les rôles de chacun avaient pourtant pu se voir aussi clairement définis, pourquoi diable le maire Boucher a-t-il pu soudainement se sentir envahi de faire payer à la municipalité la construction de l'infrastructure même d'un développement immobilier qui, comme on vient donc de le démontrer, ne figurait même pas au départ parmi la liste des responsabilités qui devraient normalement se voir confiées à une municipalité ?

Et encore une fois, à combien s'élève donc la facture pour de tels travaux qui, en bout de ligne, paraissent pourtant n'avoir jamais été réellement justifiés ?

Le maire est-il donc à ce point en mal de dépenser qu'il lui faut carrément inventer de nouvelles façons de dilapider en vain l'argent des contribuables ?

28/02/2012

Un soap opera qui coûte cher

Combien a-t-il donc pu coûter à la municipalité, et donc aux contribuables, pour remettre le Mont-Édouard sous le contrôle de l'entreprise Ibis ? Et plus précisément, combien a-t-il nous en coûter pour d'abord déménager à nos frais le premier directeur de cette dernière, Patrick Lajoie, afin de l'inciter à se déplacer à l'Anse-Saint-Jean, pour ensuite le redéménager une fois que l'on aura mis fin à son contrat ? Mais surtout, combien a-t-il donc pu nous en coûter pour ainsi résilier un contrat d'environ cinq ans au beau milieu de ce dernier, une fois que les administrateurs du Mont-Édouard auront peut-être pu commencer à réaliser à quel point le train de dépense de la station était alors devenu carrément effréné ? Croit-on seulement que ce monsieur serait donc parti sans d'abord accepter une compensation financière à laquelle il a légalement droit, surtout quand on sait qu'il n'avait au départ accepter ce job qu'à condition de commencer avec un salaire s'élevant à pas moins de 150 000 $, soit, pour le rappeler, pratiquement six fois plus que son homologue de la Coop ? Alors à combien peut donc s'élever la prime de départ de quelqu'un qui gagne autant au cours d'une année ?

Et à combien, au bas mot, peut donc s'élever le montant final d'une telle aventure, qui semble plutôt relever du soap opera que de la gestion d'une entreprise digne de ce nom ?

14/02/2012

L'ultime modèle de gestion

Lors d'un précédent article, la question fut lancée quant à ce qui mériterait d'être considéré comme le meilleur modèle administratif pour le Mont-Édouard.

Or, suite à la démarche de recherche et d'analyse qui a pu se voir rapportée à travers l'article précédent, il semblerait que la réponse à cette question s'impose pratiquement d'elle-même.

Ainsi, ou en autant que nous sommes concernés, le grand gagnant s'avère incontestablement le modèle coopératif. Il apparaît en tout cas difficile de nier qu'il s'agit de la formule qui de loin aura le mieux fait ses preuves, et ce à tous les niveaux, comme il suffit d'ailleurs de relire l'entrée précédente pour se le rappeler.

D'ailleurs, force est de constater que la formule semble s'avérer toujours aussi pertinente, comme le suggère le fait c'est toujours selon ce modèle que fonctionnent nos deux principaux « concurrents », soit le Valinouët et le Mont-Lac-Vert, et que c'est donc à ce modèle que l'on peut attribuer, ne serait-ce qu'en partie, la relative prospérité de ces deux stations, du moins en comparaison à la situation plutôt pitoyable que l'on peut observer chez nous.

Et en fait, autant le modèle coopératif paraît donc avoir prouvé sa valeur pour ce qui est de favoriser la saine gestion d'un centre de ski, ne pourrait-on pas pratiquement faire le constat inverse pour ce qui est d'un autre modèle, soit celui de l'acquisition et de la gestion d'un tel centre par une municipalité ?

Car si l'on voulait prouver une telle affirmation, pourrait-on seulement en trouver un meilleur exemple que la tentative et l'échec à ce niveau de l'administration Boucher ?

En effet, et comme cela a notamment pu se voir démontré encore une fois lors de l'article précédent, l'expérience anjeannoise en ce sens ne se trouve-t-elle pas à constituer en fait un exemple plutôt extrême du gaspillage qui peut se voir engendré lorsque l'on donne la possibilité à une entreprise aussi précaire qu'un centre de ski de se contenter, pour se prémunir de sa propre précarité, de siphonner autant d'argent public qu'il peut en vouloir ?

De plus, le gaspillage en tant que tel ne représente-t-il pas qu'un seul des problèmes qu'une telle situation peut impliquer ? Car parmi d'autres problèmes pouvant s'avérer tout aussi néfastes à ce niveau, ne peut-on pas compter, en premier lieu, les interminables tergiversations pouvant se voir entraînées par le fait qu'un enjeu aussi sensible que le Mont-Édouard pour l'Anse-Saint-Jean devienne soudainement une préoccupation directe des citoyens, dans la mesure où ce dernier se trouve alors à devenir rien de moins que leur propriété ?

Et surtout, pourrait-on seulement concevoir au départ une meilleure façon de conduire au désastre une entreprise, quelle qu'elle soit, qu'en la laissant entre les mains de politiciens, dans la mesure où l'intérêt premier de ces derniers, par définition, réside non pas dans la saine gestion du bien public, mais plutôt dans l'entretien de leur base électorale, de sorte qu'ils peuvent tout aussi bien en venir à conclure qu'il vaut mieux pour eux de se donner l'air de tout savoir et d'être en contrôle de la situation, même si cela s'avère en fait le contraire de la réalité, du moment où, en sauvant ainsi les apparences, ils peuvent aussi espérer chercher quelques votes de plus, ou du moins conserver ceux qu'ils ont déjà ?

Or, cela devrait-il revenir à dire qu'aucune place ne devrait être laissée à une municipalité pour ce qui est de contribuer au développement, ou du moins à la survie d'un centre de ski ?

Là encore, ce n'est pourtant pas ce que l'expérience semble démontrer, bien au contraire...

Car autant il peut apparemment devenir catastrophique qu'une municipalité s'accapare le contrôle total d'un centre de ski (comme sans doute de quelque forme d'entreprise que ce soit...), ne paraîtrait-il pas tout aussi hasardeux et surtout irresponsable d'abandonner à son sort une telle entreprise, surtout quand on sait que sa contribution au développement économique local peut se montrer aussi importante que sa propre situation financière peut pourtant s'avérer délicate ?

Ainsi, dans ce dossier comme sans doute en toute chose, la véritable question ne devrait-elle pas surtout être de chercher à trouver quelque chose comme un juste milieu ?

Et n'est-ce pas d'ailleurs ce que semblent avoir réussi à faire la plupart des municipalités hébergeant une station qui fonctionne réellement bien, et qui auront donc veillé à assurer à celle-ci une certaine forme de soutien public, sans pour autant se lancer dans des projets mégalomaniaques, et surtout dépassés comme l'achat d'une telle station en totalité, et ce à même l'argent public ?

Ainsi, les municipalités de Falardeau et d'Hébertville, n'ont-elles pas tout simplement veillé à acquérir une certaine partie des actifs de leurs centres de ski respectifs, pour reprendre encore une fois l'exemple de voisins dont la posture paraît assurément moins instable que la nôtre ?

Et si l'on reconsidère une fois de plus notre propre passé, et plus précisément une ère que l'on pourrait pratiquement qualifier « d'époque glorieuse », soit bien sûr celle où le Mont-Édouard était alors géré par une coopérative de travailleurs, ne faut-il pas avouer que, parmi les ingrédients de base qui ont justement pu permettre le succès de notre montagne lors d'une telle époque, il y avait surtout le fait que les remontées mécaniques appartenaient déjà à la municipalité, de sorte que la Coop n'avait pas à supporter elle-même le poids d'un actif si imposant, et pouvait donc se concentrer d'autant mieux sur l'essentiel, soit sur la gestion de la station en tant que telle ?

Par ailleurs, qui a jamais dit que la participation d'une municipalité au développement d'une montagne de ski devait strictement se limiter à l'achat par l'une de certains actifs de cette dernière ?

Car s'il est une chose qu'il faille tout de même créditer à l'administration Boucher, n'est-ce pas d'avoir su soutenir à peu près tous les projets de développement dont la station a pu bénéficier lors des dernières années (ou du moins à partir du moment où il s'est lui-même retrouvé à la tête de cette dernière...), en allant même jusqu'à personnellement prendre en charge, et ce d'ailleurs avec succès, la démarche d'obtenir les diverses subventions nécessaires à la concrétisation de tels projets ?

Alors y a-t-il donc quoi que ce soit qui devrait donc empêcher une municipalité de « backer » tout projet potentiellement constructif pouvant bénéficier sa station de ski ?

Car après tout, ne serait-il pas carrément auto-destructeur pour une municipalité de s'empêcher elle-même d'investir dans son propre développement ?

Ainsi, et comme pour toute chose, la question est-elle vraiment de savoir si cela devrait se faire ou non, ou plutôt de tout simplement veiller à ce que cela soit fait de la bonne façon ?

Et s''il est une priorité à établir à ce niveau, cela ne devrait-il pas surtout être de voir à ce qu'un tel soutien municipal se fasse dans les règles de l'art, et donc de recourir autant que possible aux procédures officielles pour l'octroi de subventions, plutôt qu'aux marges de crédit, et surtout plutôt que de carrément piger directement dans la cagnotte des contribuables ?

Et au départ, l'essentiel ne serait-il pas de s'assurer que les projets retenus en vaillent vraiment la peine, et soient donc susceptible de réellement bénéficier à un quelconque développement économique, et notamment d'une façon plus concrète qu'en se contentant de poser une tour au sommet d'une montagne, sans que cela semble pourtant avoir de rapport avec quoi que ce soit ?

Et en ce sens, comment la pertinence d'un projet pour la montagne pourrait-elle donc se voir plus assurément garantie que dans la mesure où l'idée même d'un tel projet se trouverait à provenir des gestionnaires de cette dernière, et donc de ceux qui, par définition, seraient les mieux placés pour savoir de quoi ils ont besoin ?

Car au même titre que l'on n'est jamais si bien servi que par soi-même, qui d'autre que soi pourrait possiblement être mieux placé pour déterminer ce dont on a soi-même besoin ?

Ainsi, pourquoi la municipalité ne se contenterait tout simplement d'utiliser les pouvoirs qui sont les siens pour soutenir sa station de ski, et notamment tout projet de développement pouvant être proposé par ses gestionnaires, à condition bien sûr que la municipalité en ait les moyens, et qu'un tel projet se voit ultimement approuvé par les gestionnaires de la municipalité elles-même ?

Car si l'on peut sans doute assumer que les récents investissements au Mont-Édouard furent essentiellement rendus possible de par le fait que la montagne était devenue propriété de la municipalité, cette dernière ne pourrait-elle pas tout aussi bien arriver au même résultat, en acceptant tout simplement d'endosser les prêts relatifs aux investissements qu'elle souhaiterait faciliter, voire en participant elle-même à leur financement, ne serait-ce qu'en entreprenant ses propres demandes de financement en ce sens ?

Maintenant, pourquoi ne pas revenir quelque peu sur le but ultime de ce petit « concours » visant à établir le modèle de gestion idéal pour le Mont-Édouard, tel qu'énoncé dans l'avant-dernier article de ce blogue, soit de déterminer s'il ne serait pas surtout possible d'aller chercher « le meilleur des trois mondes », ou en d'autres termes des trois modèles possibles à ce niveau, en l'occurence le coopératif, le municipal et le privé ?

Or, comme la concoction d'un tel « cocktail » supposerait au départ la présence d'ingrédients appartenant à chacun de ces trois modèles, et comme on devrait donc surtout viser vers une sorte d'équilibre entre ceux-ci, ne devrait-on pas alors chercher à voir s'il n'y aurait pas moyen d'y incorporer les meilleurs aspects de l'entreprise privée, au même titre que l'on a pu, comme on vient donc de le faire, veillé à retenir les contributions les plus bénéfiques d'une intervention municipale ?

Or, si à la base le modèle coopératif semble parfaitement se prêter à l'administration d'un centre de ski, et que l'on pourrait apparemment dire l'inverse d'une gestion télécommandée par une municipalité, ne faut-il pas avouer que le modèle de l'entreprise privé paraît, en lui-même, tout aussi peu approprié dans une telle situation ?

Car pour se dire les choses franchement, une bonne fois pour toutes, peut-on vraiment concevoir qu'un entrepreneur ayant tous ses sens puisse possiblement en venir à considérer l'achat d'un actif aussi peu prometteur qu'un centre de ski, surtout s'il se trouve à être en aussi mauvaise posture financière que le nôtre ?

Et s'il est quoi que ce soit dans un centre de ski qui puisse jamais intéresser le secteur privé, ne serait-ce pas surtout de démonter les remontées mécaniques pour ensuite les relocaliser à un endroit où elles auraient déjà ne serait-ce qu'un peu plus de chances de se voir rentabilisées ?

D'ailleurs, n'est-ce pas justement pour pallier à une telle éventualité que la municipalité de l'Anse-St-Jean avait au départ pris soin d'acheter elle-même les remontées du Mont-Édouard, et d'ainsi assurer la continuité de ses activités, quelle que soit l'équipe qui se trouve à le gérer ?

Ainsi, ne s'avèrerait-il pas guère plus avisé de chercher à faire de notre station une entreprise privée en bonne et due forme, que de s'aventurer à réduire celle-ci au statut de vulgaire organisme municipal, comme aura malheureusement réussi à le faire Claude Boucher ?

Alors ne devrait-on pas surtout voir quels aspects du secteur privé pourraient donc se voir incorporés à « l'ultime modèle » de gestion, qui à la base serait donc essentiellement coopératif, bien que pouvant également faire intervenir certains aspects de gestion municipale, comme on vient donc de l'envisager ?

Et en fait, s'il est une raison pour lequel le modèle de l'entreprise privée peut au départ être envié, n'est-ce pas essentiellement pour la liberté dont peuvent en principe jouir les administrateurs de celle-ci, pour ce qui est, d'une part, de procéder à des investissements significatifs devant se voir compensés par un éventuel retour sur un tel investissement, et, d'autre part, pour ce qui est de tout simplement gérer leur entreprise comme bon leur semble ?

Or, en ce qui concerne le premier type de liberté qui vient d'être mentionné, soit celle de pouvoir lancer ses propres projets de développement, ne vient-on pas justement de voir qu'un tel pouvoir pourrait tout aussi bien se voir conféré à une coopérative, à condition bien entendu que celle-ci puisse bénéficier d'un niveau approprié de soutien public, notamment municipal ?

Et en ce qui concerne le deuxième type de liberté, ou en d'autres termes la liberté proprement dit, est-ce qu'une coopérative en bonne et due forme ne devrait pas se retrouver au moins en aussi bonne position qu'une entreprise privée à ce niveau ? Car au départ, une véritable coopérative de travailleurs n'est-elle pas sensée se voir dotée d'un conseil d'administration qui ne serait constitué que de membres de cette dernière, comme c'était justement le cas du temps de la Coop ?

D'ailleurs, une telle uniformité ne devrait-t-elle pas conférer à une coopérative d'autant plus de liberté d'action, dans la mesure où il ne peut que s'avérer tout autrement plus facile de s'entendre sur la marche à suivre lorsque l'on se trouve au départ à être à peu près tous sur la même longueur d'ondes ?

Ainsi, comment l'esprit d'équipe inhérent à la formule coopérative pourrait-il faire autrement que de faciliter le travail de la direction, et notamment du directeur général en tant que tel, en rendant plus probable le fait que ce dernier puisse réellement bénéficier de la confiance du C.A., et puisse donc se voir réellement libre de prendre en charge l'ensemble des opérations de l'entreprise ?

En d'autres termes, la formule coopérative ne semble-t-elle pas naturellement propice à éviter ce qui représente peut-être le point de départ d'une mauvaise gestion d'entreprise, comme l'arrivée de Claude Boucher a bien sûr permis de le constater, soit de voir le conseil d'administration commencer à se mêler de l'opération en tant que tel, ou en d'autres termes, de « faire de l'ingérence », ce qui semble malheureusement représenter la ligne de conduite du maire Boucher ?

Et si le Mont-Édouard redevenait donc tout simplement une coopérative de travailleurs, ne pourrait-on pas alors s'attendre à voir le C.A. de ce dernier revenir au rôle plus limité qui était donc le sien du temps de la Coop, et qui sans doute devrait toujours être le sien, et se contenter ainsi de déterminer les orientations générales de l'entreprise et notamment les prix de ses produits, prendre les décisions relatives aux plus gros investissements, et veiller à la stabilité des finances en prenant en compte les états financiers présentés à chaque mois ?

Autrement dit, pourquoi ne pas tout simplement refaire du Mont-Édouard une coopérative de travailleurs, en gardant surtout en tête qu'une telle formule, notamment dans la mesure où elle peut se voir renforcée par un soutien minimal des autorités municipales, sembleraient alors avoir toutes les caractéristiques de ce qu'on pourrait pratiquement désigner comme « l'ultime modèle de gestion » pour une station de ski, et même de faire ainsi ressortir les meilleurs aspects d'un autre modèle souvent considéré pourtant comme le plus efficace, soit celui de l'entreprise privée ?

Et ceci dit, est-ce à dire qu'il n'y aurait pour cela aucune modification à apporter à un tel modèle coopératif, ou du moins à la forme qu'a pu justement prendre ce dernier au Mont-Édouard, de 1996 à 2006 ? Une telle façon de penser reviendrait bien sûr à contrevenir à la loi de l'évolution, qui par définition se doit d'être continuelle... Et pour ne considérer que le point le plus évident, ne pourrait-on pas, si l'expérience devait donc se voir renouvelée, commencer par s'assurer que la coopérative qui serait alors créée s'avère justement une coopérative de travailleurs en bonne et due forme, et que l'on demande donc à tous ceux que ceux qui travaillent à temps plein de payer leurs cotisation et deviennent ainsi des membres à part entière, ce qui aurait tout au moins pour effet d'encourager le développement d'une certaine relève...

D'autres avenues pourraient par ailleurs se voir explorées : par exemple, la formule retenue devrait-elle en fait être plutôt celle d'une coopérative de solidarité, de manière à faire en sorte que le cercle des membres s'étende aux autres acteurs du milieu ainsi qu'aux utilisateurs eux-mêmes, au lieu de ne restreindre qu'aux travailleurs en tant que tels ? En fait, cela ne paraît-il pas s'avérer l'évidence même ? Cela ne permettrait-il pas, tout au moins, d'accroitre le nombre de ceux qui contribuent aux financement de la montagne, ainsi que le degré d'enracinement de la coopérative dans son milieu (ce qui la rendrait d'ailleurs d'autant plus résistante à toute tentative d'assassinat d'un éventuel maire en manque de projets), tout comme, réciproquement, le niveau d'appropriation de cette dernière par les « gens de la place » ?

Car s'il est une force du modèle coopératif, n'est-ce pas justement de permettre aux gens du milieu d'avoir un sentiment de propriété par rapport à leur coopérative, et ne puissent donc faire autrement que de prendre eux-même en charge cette dernière ?

Et cette force ne représente-t-elle pas tout au moins l'une des raisons fondamentales qui ont pu expliquer le relatif succès de l'ancienne Coop, comme celui de toute autre coopérative pouvant exister en ce moment ?

Et pour en revenir au constat initial, ne faut-il pas avouer que, d'une façon ou d'une autre, ce sera manifestement la formule coopérative qui, en bout de ligne, nous aura le mieux servi ?

Alors pourquoi ferions-nous donc autre chose que ce qui a pu être démontré comme étant le plus adapté à nos besoins ?

Pourquoi, entre les options qui peuvent nous être offertes, devrions-nous en choisir une autre que la meilleure ?

Et surtout, pourquoi donc s'accrocher à la pire d'entre elles, comme nous semblons pourtant nous entêter à le faire en ce moment ?