28/02/2012

Un soap opera qui coûte cher

Combien a-t-il donc pu coûter à la municipalité, et donc aux contribuables, pour remettre le Mont-Édouard sous le contrôle de l'entreprise Ibis ? Et plus précisément, combien a-t-il nous en coûter pour d'abord déménager à nos frais le premier directeur de cette dernière, Patrick Lajoie, afin de l'inciter à se déplacer à l'Anse-Saint-Jean, pour ensuite le redéménager une fois que l'on aura mis fin à son contrat ? Mais surtout, combien a-t-il donc pu nous en coûter pour ainsi résilier un contrat d'environ cinq ans au beau milieu de ce dernier, une fois que les administrateurs du Mont-Édouard auront peut-être pu commencer à réaliser à quel point le train de dépense de la station était alors devenu carrément effréné ? Croit-on seulement que ce monsieur serait donc parti sans d'abord accepter une compensation financière à laquelle il a légalement droit, surtout quand on sait qu'il n'avait au départ accepter ce job qu'à condition de commencer avec un salaire s'élevant à pas moins de 150 000 $, soit, pour le rappeler, pratiquement six fois plus que son homologue de la Coop ? Alors à combien peut donc s'élever la prime de départ de quelqu'un qui gagne autant au cours d'une année ?

Et à combien, au bas mot, peut donc s'élever le montant final d'une telle aventure, qui semble plutôt relever du soap opera que de la gestion d'une entreprise digne de ce nom ?

14/02/2012

L'ultime modèle de gestion

Lors d'un précédent article, la question fut lancée quant à ce qui mériterait d'être considéré comme le meilleur modèle administratif pour le Mont-Édouard.

Or, suite à la démarche de recherche et d'analyse qui a pu se voir rapportée à travers l'article précédent, il semblerait que la réponse à cette question s'impose pratiquement d'elle-même.

Ainsi, ou en autant que nous sommes concernés, le grand gagnant s'avère incontestablement le modèle coopératif. Il apparaît en tout cas difficile de nier qu'il s'agit de la formule qui de loin aura le mieux fait ses preuves, et ce à tous les niveaux, comme il suffit d'ailleurs de relire l'entrée précédente pour se le rappeler.

D'ailleurs, force est de constater que la formule semble s'avérer toujours aussi pertinente, comme le suggère le fait c'est toujours selon ce modèle que fonctionnent nos deux principaux « concurrents », soit le Valinouët et le Mont-Lac-Vert, et que c'est donc à ce modèle que l'on peut attribuer, ne serait-ce qu'en partie, la relative prospérité de ces deux stations, du moins en comparaison à la situation plutôt pitoyable que l'on peut observer chez nous.

Et en fait, autant le modèle coopératif paraît donc avoir prouvé sa valeur pour ce qui est de favoriser la saine gestion d'un centre de ski, ne pourrait-on pas pratiquement faire le constat inverse pour ce qui est d'un autre modèle, soit celui de l'acquisition et de la gestion d'un tel centre par une municipalité ?

Car si l'on voulait prouver une telle affirmation, pourrait-on seulement en trouver un meilleur exemple que la tentative et l'échec à ce niveau de l'administration Boucher ?

En effet, et comme cela a notamment pu se voir démontré encore une fois lors de l'article précédent, l'expérience anjeannoise en ce sens ne se trouve-t-elle pas à constituer en fait un exemple plutôt extrême du gaspillage qui peut se voir engendré lorsque l'on donne la possibilité à une entreprise aussi précaire qu'un centre de ski de se contenter, pour se prémunir de sa propre précarité, de siphonner autant d'argent public qu'il peut en vouloir ?

De plus, le gaspillage en tant que tel ne représente-t-il pas qu'un seul des problèmes qu'une telle situation peut impliquer ? Car parmi d'autres problèmes pouvant s'avérer tout aussi néfastes à ce niveau, ne peut-on pas compter, en premier lieu, les interminables tergiversations pouvant se voir entraînées par le fait qu'un enjeu aussi sensible que le Mont-Édouard pour l'Anse-Saint-Jean devienne soudainement une préoccupation directe des citoyens, dans la mesure où ce dernier se trouve alors à devenir rien de moins que leur propriété ?

Et surtout, pourrait-on seulement concevoir au départ une meilleure façon de conduire au désastre une entreprise, quelle qu'elle soit, qu'en la laissant entre les mains de politiciens, dans la mesure où l'intérêt premier de ces derniers, par définition, réside non pas dans la saine gestion du bien public, mais plutôt dans l'entretien de leur base électorale, de sorte qu'ils peuvent tout aussi bien en venir à conclure qu'il vaut mieux pour eux de se donner l'air de tout savoir et d'être en contrôle de la situation, même si cela s'avère en fait le contraire de la réalité, du moment où, en sauvant ainsi les apparences, ils peuvent aussi espérer chercher quelques votes de plus, ou du moins conserver ceux qu'ils ont déjà ?

Or, cela devrait-il revenir à dire qu'aucune place ne devrait être laissée à une municipalité pour ce qui est de contribuer au développement, ou du moins à la survie d'un centre de ski ?

Là encore, ce n'est pourtant pas ce que l'expérience semble démontrer, bien au contraire...

Car autant il peut apparemment devenir catastrophique qu'une municipalité s'accapare le contrôle total d'un centre de ski (comme sans doute de quelque forme d'entreprise que ce soit...), ne paraîtrait-il pas tout aussi hasardeux et surtout irresponsable d'abandonner à son sort une telle entreprise, surtout quand on sait que sa contribution au développement économique local peut se montrer aussi importante que sa propre situation financière peut pourtant s'avérer délicate ?

Ainsi, dans ce dossier comme sans doute en toute chose, la véritable question ne devrait-elle pas surtout être de chercher à trouver quelque chose comme un juste milieu ?

Et n'est-ce pas d'ailleurs ce que semblent avoir réussi à faire la plupart des municipalités hébergeant une station qui fonctionne réellement bien, et qui auront donc veillé à assurer à celle-ci une certaine forme de soutien public, sans pour autant se lancer dans des projets mégalomaniaques, et surtout dépassés comme l'achat d'une telle station en totalité, et ce à même l'argent public ?

Ainsi, les municipalités de Falardeau et d'Hébertville, n'ont-elles pas tout simplement veillé à acquérir une certaine partie des actifs de leurs centres de ski respectifs, pour reprendre encore une fois l'exemple de voisins dont la posture paraît assurément moins instable que la nôtre ?

Et si l'on reconsidère une fois de plus notre propre passé, et plus précisément une ère que l'on pourrait pratiquement qualifier « d'époque glorieuse », soit bien sûr celle où le Mont-Édouard était alors géré par une coopérative de travailleurs, ne faut-il pas avouer que, parmi les ingrédients de base qui ont justement pu permettre le succès de notre montagne lors d'une telle époque, il y avait surtout le fait que les remontées mécaniques appartenaient déjà à la municipalité, de sorte que la Coop n'avait pas à supporter elle-même le poids d'un actif si imposant, et pouvait donc se concentrer d'autant mieux sur l'essentiel, soit sur la gestion de la station en tant que telle ?

Par ailleurs, qui a jamais dit que la participation d'une municipalité au développement d'une montagne de ski devait strictement se limiter à l'achat par l'une de certains actifs de cette dernière ?

Car s'il est une chose qu'il faille tout de même créditer à l'administration Boucher, n'est-ce pas d'avoir su soutenir à peu près tous les projets de développement dont la station a pu bénéficier lors des dernières années (ou du moins à partir du moment où il s'est lui-même retrouvé à la tête de cette dernière...), en allant même jusqu'à personnellement prendre en charge, et ce d'ailleurs avec succès, la démarche d'obtenir les diverses subventions nécessaires à la concrétisation de tels projets ?

Alors y a-t-il donc quoi que ce soit qui devrait donc empêcher une municipalité de « backer » tout projet potentiellement constructif pouvant bénéficier sa station de ski ?

Car après tout, ne serait-il pas carrément auto-destructeur pour une municipalité de s'empêcher elle-même d'investir dans son propre développement ?

Ainsi, et comme pour toute chose, la question est-elle vraiment de savoir si cela devrait se faire ou non, ou plutôt de tout simplement veiller à ce que cela soit fait de la bonne façon ?

Et s''il est une priorité à établir à ce niveau, cela ne devrait-il pas surtout être de voir à ce qu'un tel soutien municipal se fasse dans les règles de l'art, et donc de recourir autant que possible aux procédures officielles pour l'octroi de subventions, plutôt qu'aux marges de crédit, et surtout plutôt que de carrément piger directement dans la cagnotte des contribuables ?

Et au départ, l'essentiel ne serait-il pas de s'assurer que les projets retenus en vaillent vraiment la peine, et soient donc susceptible de réellement bénéficier à un quelconque développement économique, et notamment d'une façon plus concrète qu'en se contentant de poser une tour au sommet d'une montagne, sans que cela semble pourtant avoir de rapport avec quoi que ce soit ?

Et en ce sens, comment la pertinence d'un projet pour la montagne pourrait-elle donc se voir plus assurément garantie que dans la mesure où l'idée même d'un tel projet se trouverait à provenir des gestionnaires de cette dernière, et donc de ceux qui, par définition, seraient les mieux placés pour savoir de quoi ils ont besoin ?

Car au même titre que l'on n'est jamais si bien servi que par soi-même, qui d'autre que soi pourrait possiblement être mieux placé pour déterminer ce dont on a soi-même besoin ?

Ainsi, pourquoi la municipalité ne se contenterait tout simplement d'utiliser les pouvoirs qui sont les siens pour soutenir sa station de ski, et notamment tout projet de développement pouvant être proposé par ses gestionnaires, à condition bien sûr que la municipalité en ait les moyens, et qu'un tel projet se voit ultimement approuvé par les gestionnaires de la municipalité elles-même ?

Car si l'on peut sans doute assumer que les récents investissements au Mont-Édouard furent essentiellement rendus possible de par le fait que la montagne était devenue propriété de la municipalité, cette dernière ne pourrait-elle pas tout aussi bien arriver au même résultat, en acceptant tout simplement d'endosser les prêts relatifs aux investissements qu'elle souhaiterait faciliter, voire en participant elle-même à leur financement, ne serait-ce qu'en entreprenant ses propres demandes de financement en ce sens ?

Maintenant, pourquoi ne pas revenir quelque peu sur le but ultime de ce petit « concours » visant à établir le modèle de gestion idéal pour le Mont-Édouard, tel qu'énoncé dans l'avant-dernier article de ce blogue, soit de déterminer s'il ne serait pas surtout possible d'aller chercher « le meilleur des trois mondes », ou en d'autres termes des trois modèles possibles à ce niveau, en l'occurence le coopératif, le municipal et le privé ?

Or, comme la concoction d'un tel « cocktail » supposerait au départ la présence d'ingrédients appartenant à chacun de ces trois modèles, et comme on devrait donc surtout viser vers une sorte d'équilibre entre ceux-ci, ne devrait-on pas alors chercher à voir s'il n'y aurait pas moyen d'y incorporer les meilleurs aspects de l'entreprise privée, au même titre que l'on a pu, comme on vient donc de le faire, veillé à retenir les contributions les plus bénéfiques d'une intervention municipale ?

Or, si à la base le modèle coopératif semble parfaitement se prêter à l'administration d'un centre de ski, et que l'on pourrait apparemment dire l'inverse d'une gestion télécommandée par une municipalité, ne faut-il pas avouer que le modèle de l'entreprise privé paraît, en lui-même, tout aussi peu approprié dans une telle situation ?

Car pour se dire les choses franchement, une bonne fois pour toutes, peut-on vraiment concevoir qu'un entrepreneur ayant tous ses sens puisse possiblement en venir à considérer l'achat d'un actif aussi peu prometteur qu'un centre de ski, surtout s'il se trouve à être en aussi mauvaise posture financière que le nôtre ?

Et s'il est quoi que ce soit dans un centre de ski qui puisse jamais intéresser le secteur privé, ne serait-ce pas surtout de démonter les remontées mécaniques pour ensuite les relocaliser à un endroit où elles auraient déjà ne serait-ce qu'un peu plus de chances de se voir rentabilisées ?

D'ailleurs, n'est-ce pas justement pour pallier à une telle éventualité que la municipalité de l'Anse-St-Jean avait au départ pris soin d'acheter elle-même les remontées du Mont-Édouard, et d'ainsi assurer la continuité de ses activités, quelle que soit l'équipe qui se trouve à le gérer ?

Ainsi, ne s'avèrerait-il pas guère plus avisé de chercher à faire de notre station une entreprise privée en bonne et due forme, que de s'aventurer à réduire celle-ci au statut de vulgaire organisme municipal, comme aura malheureusement réussi à le faire Claude Boucher ?

Alors ne devrait-on pas surtout voir quels aspects du secteur privé pourraient donc se voir incorporés à « l'ultime modèle » de gestion, qui à la base serait donc essentiellement coopératif, bien que pouvant également faire intervenir certains aspects de gestion municipale, comme on vient donc de l'envisager ?

Et en fait, s'il est une raison pour lequel le modèle de l'entreprise privée peut au départ être envié, n'est-ce pas essentiellement pour la liberté dont peuvent en principe jouir les administrateurs de celle-ci, pour ce qui est, d'une part, de procéder à des investissements significatifs devant se voir compensés par un éventuel retour sur un tel investissement, et, d'autre part, pour ce qui est de tout simplement gérer leur entreprise comme bon leur semble ?

Or, en ce qui concerne le premier type de liberté qui vient d'être mentionné, soit celle de pouvoir lancer ses propres projets de développement, ne vient-on pas justement de voir qu'un tel pouvoir pourrait tout aussi bien se voir conféré à une coopérative, à condition bien entendu que celle-ci puisse bénéficier d'un niveau approprié de soutien public, notamment municipal ?

Et en ce qui concerne le deuxième type de liberté, ou en d'autres termes la liberté proprement dit, est-ce qu'une coopérative en bonne et due forme ne devrait pas se retrouver au moins en aussi bonne position qu'une entreprise privée à ce niveau ? Car au départ, une véritable coopérative de travailleurs n'est-elle pas sensée se voir dotée d'un conseil d'administration qui ne serait constitué que de membres de cette dernière, comme c'était justement le cas du temps de la Coop ?

D'ailleurs, une telle uniformité ne devrait-t-elle pas conférer à une coopérative d'autant plus de liberté d'action, dans la mesure où il ne peut que s'avérer tout autrement plus facile de s'entendre sur la marche à suivre lorsque l'on se trouve au départ à être à peu près tous sur la même longueur d'ondes ?

Ainsi, comment l'esprit d'équipe inhérent à la formule coopérative pourrait-il faire autrement que de faciliter le travail de la direction, et notamment du directeur général en tant que tel, en rendant plus probable le fait que ce dernier puisse réellement bénéficier de la confiance du C.A., et puisse donc se voir réellement libre de prendre en charge l'ensemble des opérations de l'entreprise ?

En d'autres termes, la formule coopérative ne semble-t-elle pas naturellement propice à éviter ce qui représente peut-être le point de départ d'une mauvaise gestion d'entreprise, comme l'arrivée de Claude Boucher a bien sûr permis de le constater, soit de voir le conseil d'administration commencer à se mêler de l'opération en tant que tel, ou en d'autres termes, de « faire de l'ingérence », ce qui semble malheureusement représenter la ligne de conduite du maire Boucher ?

Et si le Mont-Édouard redevenait donc tout simplement une coopérative de travailleurs, ne pourrait-on pas alors s'attendre à voir le C.A. de ce dernier revenir au rôle plus limité qui était donc le sien du temps de la Coop, et qui sans doute devrait toujours être le sien, et se contenter ainsi de déterminer les orientations générales de l'entreprise et notamment les prix de ses produits, prendre les décisions relatives aux plus gros investissements, et veiller à la stabilité des finances en prenant en compte les états financiers présentés à chaque mois ?

Autrement dit, pourquoi ne pas tout simplement refaire du Mont-Édouard une coopérative de travailleurs, en gardant surtout en tête qu'une telle formule, notamment dans la mesure où elle peut se voir renforcée par un soutien minimal des autorités municipales, sembleraient alors avoir toutes les caractéristiques de ce qu'on pourrait pratiquement désigner comme « l'ultime modèle de gestion » pour une station de ski, et même de faire ainsi ressortir les meilleurs aspects d'un autre modèle souvent considéré pourtant comme le plus efficace, soit celui de l'entreprise privée ?

Et ceci dit, est-ce à dire qu'il n'y aurait pour cela aucune modification à apporter à un tel modèle coopératif, ou du moins à la forme qu'a pu justement prendre ce dernier au Mont-Édouard, de 1996 à 2006 ? Une telle façon de penser reviendrait bien sûr à contrevenir à la loi de l'évolution, qui par définition se doit d'être continuelle... Et pour ne considérer que le point le plus évident, ne pourrait-on pas, si l'expérience devait donc se voir renouvelée, commencer par s'assurer que la coopérative qui serait alors créée s'avère justement une coopérative de travailleurs en bonne et due forme, et que l'on demande donc à tous ceux que ceux qui travaillent à temps plein de payer leurs cotisation et deviennent ainsi des membres à part entière, ce qui aurait tout au moins pour effet d'encourager le développement d'une certaine relève...

D'autres avenues pourraient par ailleurs se voir explorées : par exemple, la formule retenue devrait-elle en fait être plutôt celle d'une coopérative de solidarité, de manière à faire en sorte que le cercle des membres s'étende aux autres acteurs du milieu ainsi qu'aux utilisateurs eux-mêmes, au lieu de ne restreindre qu'aux travailleurs en tant que tels ? En fait, cela ne paraît-il pas s'avérer l'évidence même ? Cela ne permettrait-il pas, tout au moins, d'accroitre le nombre de ceux qui contribuent aux financement de la montagne, ainsi que le degré d'enracinement de la coopérative dans son milieu (ce qui la rendrait d'ailleurs d'autant plus résistante à toute tentative d'assassinat d'un éventuel maire en manque de projets), tout comme, réciproquement, le niveau d'appropriation de cette dernière par les « gens de la place » ?

Car s'il est une force du modèle coopératif, n'est-ce pas justement de permettre aux gens du milieu d'avoir un sentiment de propriété par rapport à leur coopérative, et ne puissent donc faire autrement que de prendre eux-même en charge cette dernière ?

Et cette force ne représente-t-elle pas tout au moins l'une des raisons fondamentales qui ont pu expliquer le relatif succès de l'ancienne Coop, comme celui de toute autre coopérative pouvant exister en ce moment ?

Et pour en revenir au constat initial, ne faut-il pas avouer que, d'une façon ou d'une autre, ce sera manifestement la formule coopérative qui, en bout de ligne, nous aura le mieux servi ?

Alors pourquoi ferions-nous donc autre chose que ce qui a pu être démontré comme étant le plus adapté à nos besoins ?

Pourquoi, entre les options qui peuvent nous être offertes, devrions-nous en choisir une autre que la meilleure ?

Et surtout, pourquoi donc s'accrocher à la pire d'entre elles, comme nous semblons pourtant nous entêter à le faire en ce moment ?

06/02/2012

Ce bon vieux temps de la Coop...

Et si l'on récapitulait un peu ce qui a pu se passer lors de cette période charnière dans l'histoire de notre chère montagne ?...

On se rappellera donc qu'en 1996, après la faillite en 1995 de l'OSBL auquel avait été d'abord été confiée la gestion de la station lors de sa fondation en 1990, celle-ci se trouva à passer sous le contrôle d'une coopérative de travailleurs, plus communément appelée la « Coop », à laquelle on ne peut que créditer l'exploit d'avoir maintenu le Mont-Édouard en activité pendant pas moins de dix années, soit jusqu'en 2006, ou en d'autres termes jusqu'à l'arrivée de Claude Boucher. Il n'est sans doute pas exagéré de parler d'exploit dans la mesure où cela représente de loin la plus longue période au cours de laquelle le centre de ski se sera vu dirigé sans interruption par la même équipe, et selon le même modèle administratif. De plus, une telle performance ne s'avère-t-elle pas d'autant plus remarquable que le fait même de gérer le Mont-Édouard semble pratiquement relever de la prouesse, comme cela semble nous être de plus en plus clairement démontré?

D'ailleurs, y a-t-il quoi que ce soit qui puisse permettre de croire qu'après avoir établi un tel record de longévité, la Coop n'aurait pas pu pratiquement garder le centre de ski en fonction aussi longtemps qu'elle l'aurait voulu, si son règne n'avait du vu forcé de connaître une fin prématurée, à cause d'un certain Claude Boucher ?

Et pourtant, y a-t-il en fait quoi que ce soit qui puisse justifier que l'on ait carrément forcé la Coop à déclarer faillite, comme l'a justement fait ce dernier, et ce dans le seul but de permettre à la municipalité de racheter la station à moindre coût ?

Y a-t-il même quoi que ce soit qui permette d'affirmer que la Coop était alors en mauvaise situation financière ?

Car tous ses comptes n'étaient-ils pas payés ? Et si par nécessité la Coop pouvait avoir pris, comme tant d'autres organismes, l'habitude de ne complètement rembourser certaines factures que plus tard dans l'année financière, comment cela aurait-il donc pu être sérieusement considéré comme un défaut de paiement, puisque de tels délais relevaient en fait d'une entente tacite de la Coop avec ses créanciers (en l'occurence la SADC et Investissement Québec), qui avaient tôt fait de réaliser qu'il suffisait de laisser à la Coop le temps qu'il lui fallait pour qu'elle finisse par payer son dû, comme elle réussissait justement à le faire à chaque année ?

Et surtout, ne faut-il pas admettre que, du temps de la Coop, le Mont-Édouard n'aura jamais couté davantage à la municipalité qu'une subvention de 50 000 $ par année afin de l'aider à couvrir des factures d'électricité s'élevant habituellement à 60-70 000 $ ? En d'autres termes, ne faudra-t-il pas un jour se rendre à l'évidence, et reconnaître que la station coûtait alors aux contribuables SIX FOIS moins cher que les 300 000 $ que nous devons maintenant sacrifier à chaque année depuis l'entrée en poste de Claude Boucher, de l'aveu même de ce dernier, et qui ne représente vraisemblablement qu'un plancher qui a presque assurément du se voir dépassé plus d'une fois, si ce n'est encore le cas présentement ?

Faudrait-il donc en déduire qu'aux yeux de celui-ci, le Mont-Édouard du temps de la Coop se trouvait à ne tout simplement pas nous coûter assez cher ?

Ou quelle autre explication pourrait-on donc trouver pour justifier qu'aussitôt devenu maire, M. Boucher a sciemment poussé la Coop vers l'agonie puis la mort, en commençant par lui refuser l'accès aux remontées mécaniques, dont la municipalité était alors déjà propriétaire, puis en la privant tout bonnement de sa bouée de sauvetage annuelle de 50 000 $, coupant ainsi la Coop de toute entrée d'oxygène, de manière à forcer celle-ci à se saborder elle-même, ce à quoi ses membres finirent donc par se résigner, de guerre lasse, et surtout afin de sauver la station qu'on aura ainsi tout simplement pris en otage ? Or, en ce faisant, Claude Boucher n'a-t-il pas surtout donné aux membres de la Coop l'ultime occasion de démontrer jusqu'à la toute fin qu'ils auront donc fait pratiquement tout ce qui était en leur pouvoir pour sauver le centre de ski dans lequel ils avaient tout investi, contrairement à un certain personnage qui de son côté semble avoir plutôt joué avec la vie et la mort de cette dernière ?

Et si l'on devait sérieusement chercher ne serait-ce qu'un minimum de sens dans un tel comportement de la part du maire, comment pourrait-on ne pas conclure que celui-ci s'était dès le départ mis en tête de tuer la Coop, quitte à devoir pour cela passer par tous les prétextes possibles ou imaginables, et quitte à notamment faire pleuvoir sur ses gestionnaires une panoplie d'accusations aussi gratuites que mensongères, dans le seul but de miner leur crédibilité pour ainsi « justifier » l'intervention d'un prétendu sauveur, le tout sans bien sûr jamais éprouver apparemment la moindre scrupule pour les réputations ainsi détruites sans raison, et quitte à même aller, pour finalement en venir à avoir ce qu'il voulait, jusqu'à passer par une fausse faillite qui, en bout de ligne, ne s'avérait donc rien de moins qu'une pure et simple entourloupe légale, ou en d'autres termes une fraude ?

En bout de ligne, comment ne pas en venir à déduire que M. Boucher portait manifestement pas la formule coopérative dans son coeur, à cause de quelconques idées préconçues ou d'un quelconque biais idéologique, et qu'il s'est donc employé à devenir le « boucher » de celle-ci, de manière à pouvoir ensuite mettre en place un plan qu'il paraissait avoir tout aussi gratuitement décidé d'avance, soit l'acquisition du Mont-Édouard par la municipalité ?

Et fidèle à son habitude, M. Boucher ne s'est-il pas ensuite empressé d'appliquer son plan dans son intégralité, avant que l'on ait pu même commencer à se demander si cela pouvait répondre à un quelconque besoin réel ? Il faut croire que ce n'était d'ailleurs pas sans raison : en effet, n'aurait-on pas alors tôt fait de réaliser à quel point un tel plan pouvait justement s'avérer déconnecté de la réalité ?

Car après tout, pourquoi diable une municipalité voudrait-elle donc s'enticher de quelque chose d'aussi fatalement déficitaire qu'un centre de ski ?

Pourquoi une municipalité voudrait-elle donc se lancer dans un pari aussi risqué, si ce n'est dans l'intention de le perdre ?

Et n'est-ce pas justement ce que l'ancienne mairesse, Rita Gaudreault, s'était fait un devoir de rappeler à quiconque s'essayait à la tenter vers la voie de la facilité, soit celle dans laquelle Boucher se sera donc joyeusement lancé à corps perdu, en répondant alors qu'une prise de contrôle de la station par la municipalité ne pouvait tout simplement pas s'avérer une bonne idée puisque, pour reprendre ses termes, « ça nous couterait trop cher » ?

Or, ne faut-il pas avouer que le temps semble lui avoir donné raison, pour le moins qu'on puisse dire ?

Et n'était-ce pourtant pas un peu facile à prévoir, justement ?

Car comme l'avait manifestement bien compris Mme Gaudreault, faire passer une entreprise sous le giron municipal n'implique-t-il pas d'assujettir celle-ci à une réglementation plus stricte, notamment au niveau syndical, qui fait qu'il ne pourra donc qu'en coûter plus cher pour voir le même travail effectué par les mêmes employés ? Et une telle inflation ne peut-elle pas que s'avérer d'autant plus spectaculaire si l'entreprise en question était au départ une coopérative, dans la mesure où il s'agit sans doute du modèle d'entreprise tolérant les seuils salariaux les plus bas ?

Mais surtout, le fait de rendre publique une entreprise, quelle qu'elle soit, ne revient-il pas au départ à ouvrir toute grande la porte au gaspillage sous toutes ses formes, dans la mesure où, à partir de ce moment, les gestionnaires de l'entreprise pourront soudainement se mettre à excuser les pires erreurs de même que les pires dérives, puisqu'à partir de ce moment ils pourront toujours se dire que de toute façon, les contribuables n'auront d'autre choix que de payer la facture au bout du compte ?

Et d'ailleurs, si quelqu'un semble avoir bien compris cette faille à exploiter, n'est-ce pas justement M. Boucher lui-même ?

Car n'a-t-il pas démontré au moins une fois la facilité alarmante avec laquelle il pouvait recourir à ce genre de raisonnement, et ce sans la moindre trace de gêne, à un certain moment où il lui fallait « justifier » une forme particulièrement évidente de gaspillage, soit sa décision d'ouvrir la montagne pour des journées où l'on pouvait pourtant s'attendre à ce qu'il n'y ait aucun visiteur puisqu'elle avait été annoncée comme devant être alors fermée, et où l'on aura donc pu entendre proférés de sa propre bouche les mot suivants : « de toute façon, la municipalité va payer ! » ?...

Et de façon plus générale, si l'on voulait trouver une démonstration du fait que la «l'étatisation » d'une entreprise ne peut qu'encourager la développement d'une certaine « culture du gaspillage », les expériences d'apprenti-sorcier de M. Boucher n'en fourniraient-elles pas une preuve sans doute plus grossièrement évidente que tout ce que l'on aurait même pu imaginer ?

Ne faut-il pas en effet concéder que l'on semble tomber de haut, quand on considère l'actuel délabrement des finances et de l'atmosphère de la station, du moment où l'on se rappelle qu'à l'époque de la Coop, chacun des membres de cette dernière se trouvait à débourser au départ pas moins de 5000 $ de sa poche, en plus de voir prélevé 5 % de sa paye annuelle ?

Et comment ne pas avoir carrément honte, en constatant de récents dérapages tels que le « trafic » de cartes de saisons ou le fait d'en être réduit à payer ses bénévoles, quand on pense que, toujours dans ce « temps béni » de la Coop, pas moins de 120 000 $, en argent sonnant et trébuchant, aura été investi en tout par les coopérants !..

Mais surtout... N'est-il pas proprement scandaleux de réaliser que si le plus haut dirigeant de la Coop n'aura jamais gagné plus de 25 000 $ en salaire, le maire Boucher se sera empressé de remplacer celui-ci par un grand manitou sorti d'on ne sait où, et qui dès la première année touchait déjà 150 000 $, soit six fois plus, et ce pour un travail s'avérant loin d'être nécessairement plus satisfaisant, comme on pourra d'ailleurs le constater plus bas ?...

Car le portrait ne devient-il pas proprement alarmant quand on considère que tout cela ne représentait en fait que le prélude à toute l'orgie de gaspillage qui allait pouvoir suivre ?

En effet, n'est-il pas proprement désolant de constater que si, au temps de cette bonne vieille Coop, on prenait soin de s'équiper avec du matériel aussi peu dispendieux que possible, mais qui n'en livrait pas moins la marchandise, un sage raisonnement qui se voyait donc appliqué tant aux ordinateurs qu'aux motoneiges et aux « dameuses », cette approche paraît avoir été carrément inversée dès l'arrivée de Claude Boucher, où l'on a semblé tout d'un coup n'avoir plus d'autre préoccupation que celle de s'assurer qu'il n'est point de nouvelle motoneige qui ne soit en fait « le ski-doo de l'année ? »...

Et en fait, ne devient-il pas carrément alarmant de voir que dès l'instant où il s'est enfin retrouvé à la tête du Mont-Édouard, le maire semble n'avoir rien de trouver de mieux à faire qu'à remplacer aussitôt la totalité des ordinateurs de la station, qui pourtant fonctionnaient très bien, et ce avec un tel empressement, voire un tel aveuglement qu'on n'aura même pas pris la peine de faire de « back up » de ces derniers, de sorte que l'on se trouva du même coup à pratiquement détruire toute l'information la plus essentielle aux activités du centre de ski, à commencer par celle relative aux cartes de saison ?

Et si l'on pouvait même parvenir à faire abstraction de la pure folie qui semble être suggérée par l'incident précédemment mentionné, ne serait-on pas en droit de tout au moins se demander s'il se pouvait donc que, dès l'entrée en scène de Claude Boucher, le règne de la prudence et de la saine retenue aient tout simplement cédé la place à celui du tape-à-l'oeil et des gadgets inutiles ?

Et parlant de gadgets inutiles, y a-t-il seulement quelqu'un qui puisse expliquer de façon réellement convaincante en quoi le fait de bâtir une tour au sommet du Mont-Édouard a vraiment pu bénéficier de façon significative aux finances de la station, notamment sans la mise en place d'un plan d'ensemble pour en augmenter l'achalandage durant l'été ? Et surtout, peut-on seulement concevoir qu'il n'y aurait pas pu y avoir de façon justement plus directe et logique d'arriver à de tels objectifs ? En d'autres termes, ne se voit-on pas forcé d'admettre que tout l'argent qui a pu se voir engouffré dans un tel monument à la gloire du maire aurait presque assurément pu se voir investi de façon plus intelligente ?

En bout de ligne, si l'on voulait résumer en une phrase l'ère Boucher, cela ne pourrait-il pas donner quelque chose comme « beaucoup d'argent dépensé n'importe comment » ?... Ou si l'on voulait aller encore plus loin et résumer cette époque en un mot, alors cela ne pourrait-il pas donner quelque chose comme « l'ère du n'importe quoi » ?...

De plus, quand on considère le paradoxe entre des coopérants qui investissent beaucoup de leur propre poche et un maire qui dépense beaucoup à même les poches des contribuables, ne faut-il pas reconnaître que si d'une part on pourrait décrire le passage de la Coop à l'ère Boucher comme ayant été celui de l'austérité au gaspillage, on pourrait tout aussi bien en dire qu'il aura été celui de l'engagement à la désinvolture ?

D'ailleurs, cela aurait-il vraiment pu se voir plus bellement mis en évidence qu'à travers le récent échec de la nouvelle administration du Mont-Édouard à tenir un événement qui en faisait pourtant la fierté depuis plus de quinze ans, soit le festival du Télémark ?

Et encore une fois, n'est-il pas saisissant de constater le contraste entre une époque, soit celle bien sûr de la Coop, où l'on en était pratiquement rendu à contribuer à l'organisation de la Coupe du Monde de Télémark, et une autre époque, soit celle qui bien sûr est malheureusement la nôtre, où l'on ne parvient même pas, et ce dès la première année où une nouvelle administration se retrouve en poste, à renouveler un événement qui faisait pourtant partie de la tradition locale, puisqu'il avait donc pu se voir jusque là répété pendant pas moins de quinze ans ?

Et en fait, cela ne s'avère-t-il pas encore plus révoltant du moment où l'on prend en considération les raisons qui ont pu justement pu mener à un tel échec ?

Car s'il est un évidence dont les gens de la Coop semblent avoir toujours été parfaitement conscients, ne s'agit-il pas de l'absolue nécessité, pour tout centre de ski, de veiller à bien traiter ses bénévoles ?

Or, n'est-ce pas justement à cette règle on ne peut plus fondamentale que l'administration Boudreault semble avoir manqué en demandant au comité de bénévoles chargé d'organiser le festival du Télémark de systématiquement payer lui-même pour toute utilisation qu'il pourrait faire de l'une ou de l'autre des structures du centre de ski, du bar à la cafétéria, sans bien sûr oublier tout le reste ?

N'y avait-il donc personne de présent, dans les hautes sphères administratives de la station, pour rappeler que ce n'est tout simplement pas comme cela que l'on organise un événement qui ait ne serait-ce que moindrement d'envergure ?

La nouvelle administration du Mont-Édouard, dans son zèle à réparer les erreurs de Claude Boucher, aurait-elle donc oublié qu'il ne sert à rien, dans la vie, de s'acharner sur le passé si l'on ne se sait tout aussi bien se montrer capable de préparer l'avenir ?

N'est-ce pas pourtant clair qu'un centre de ski n'a pas besoin que de gruger des cennes ici et là, mais aussi et surtout de veiller à accroître, ou du moins à conserver sa clientèle, voire à éviter de carrément frustrer ou décevoir cette dernière ?

D'ailleurs, n'est-ce pas justement ce que la nouvelle administration semble n'avoir définitivement pas compris, en allant jusqu'à négliger une tâche aussi fondamentale que l'entretien des pentes durant l'été, ne serait-ce que dans le but d'éviter que les skieurs se retrouvent à tout bout de champs avec un « fouet » en plein dans les jambes, comme cela semble être pourtant le cas en ce moment ?

Or, ne suffit-il pourtant pas de consulter les pages roses de tout bon dictionnaire Larousse pour se souvenir qu'après tout, « On n'attire pas les mouches avec du vinaigre » ?...

Mais rendu là, est-ce vraiment nécessaire de continuer à faire la démonstration qu'autant les membres de la défunte Coopérative de travailleurs du Mont-Édouard semblaient avoir clairement compris ce en quoi consiste la saine gestion d'un centre de ski, et surtout d'une station plutôt fragile comme la nôtre, cela paraît totalement échapper autant à un maire apparemment animé d'une sorte de mégalomanie qu'à une nouvelle administration qui paraît n'avoir jamais su ou voulu faire autre chose, depuis son arrivée en poste, que de couper, couper encore et couper toujours davantage ?

En conclusion, si l'on voulait réellement rendre justice à l'ancienne Coop, ne faudrait-il pas lui créditer d'avoir non seulement pu établir un simple record de longévité, mais surtout d'avoir su miser sur l'essentiel, et donc sur tout ce qui peut faire en sorte qu'un centre de ski puisse tout simplement bien fonctionner ?

Ainsi, l'époque de la Coop ne devrait-elle pas se voir remémorée non seulement comme une période de stabilité pour la montagne, mais surtout comme une période marquante de son existence ?

D'ailleurs, n'est-ce pas ce que tendent à suggérer les nombreux commentaires nostalgiques de clients qui, lors des années suivant le départ de la Coop, n'ont cessé de demandé où étaient donc passés les membres de l'ancienne équipe, se remémorant l'atmosphère positive qui a jadis pu régner au Mont-Édouard à travers de soudaines exclamations pouvant ressembler à celle-ci : «Me semble donc que c'était le fun, icitte, avant ! »...

Et ce genre de commentaire ne se trouve-t-il pas surtout à démontrer qu'en bout de ligne, l'atout le plus précieux dont peut jouir une station de ski comme toute entreprise de loisir, soit justement une atmosphère positive et agréable, semble inextricablement lié au fait que l'entreprise soit tout simplement bien gérée, et, surtout, qu'elle soit gérée avec implication et application, ou en un mot avec amour, comme on semblait donc le faire du temps de la Coop ?

Et quand on considère que l'on sera donc passé d'une telle « époque glorieuse » au désastre que l'on peut constater aujourd'hui, ne se trouve-t-on pas alors en droit de se demander en quoi M. Boucher peut-il donc voir en cela une amélioration ?

Comment dès lors ne pas en venir, une fois de plus, à interpréter tout ce que le maire peut affirmer comme correspondant en fait au contraire de la vérité ?