En 2009, Éric Lapointe est venu
présenter un spectacle au Mont-Édouard, dans le cadre des activités
associées au 150e anniversaire de l'Anse-Saint-Jean.
Il fut alors proposé aux organisateurs
de l'événement, pour ce qui est d'aménager la scène devant servir
aux fins du spectacle, de simplement suivre ce qui s'avère
apparemment la procédure habituelle pour les spectacles d'Éric
Lapointe, soit de louer une scène pour l'occasion, de sorte que pour
seulement 5000 $, la scène se serait vu montée puis démontée
après l'événement par une firme de Jonquière avec laquelle Éric
Lapointe fait normalement affaire lorsqu'il donne des concerts dans
la région.
C'est
là qu'est intervenu notre cher maire Boucher, avec l'une des ses
dispendieuses idées auxquelles il aura fini par nous habituer...
Intervenant directement dans l'organisation de l'événement, il
ordonna que soit construit une « crèche » permanente en
bois dont le prix final s'élevait à pas moins de 150 000 $, et que
l'on peut donc voir depuis près de la base des télésièges du
Mont-Édouard.
Comme
on aura peut-être pu s'en rendre compte lors des trois dernières
années, ladite « crèche » n'aura pas servi à grand
chose depuis le spectacle d'Éric Lapointe, ce dont le maire Boucher
avait évidemment été bien averti, puisque c'était tout à fait
prévisible. Mais on eut beau lui rappeler alors que l'on se
trouverait ainsi à payer 30 fois plus que le prix qui nous avait été
offert, ou que l'on ne pourrait jamais utiliser une telle
infrastructure assez souvent pour rentabiliser la somme plutôt
faramineuse qu'elle aura pu coûter aux contribuables, les seules
réponses que l'on pouvait obtenir du maire se résumaient
essentiellement à « J'en veux
une, alors tu vas m'en faire une ! »...
Comme
de fait, le maire a bien sûr fini par avoir ce qu'il voulait... Mais
est-on vraiment plus avancé, maintenant que l'on a payé pas moins
de 150 000 $ pour quelque chose qui, jusqu'ici, ne nous a pas
vraiment servi, et qui, selon toute vraisemblance, ne devrait pas
nous servir davantage dans le futur ?
Disons
que je laisse au lecteur le soin d'en juger...
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