À
entendre M. Boucher, on pourrait en venir à croire que si l'on n'est
« contre » lui, alors on est « contre » le
Mont-Édouard.
Conversement,
cela tendrait donc à suggérer que si l'on est « pour »
le maire, on est « pour » la montagne.
Or,
n'est-il pas pour le moins intéressant de constater que, si l'on
prend l'exemple de deux personnes qui pourraient difficilement se
voir reliées de plus près à la gestion du Mont-Édouard, soit
Claude Boudreault et Doris Duchesne, on s'aperçoit que ni l'un ni
l'autre de ces messieurs ne semble avoir d'affinité particulière
avec le maire actuel, et que ni l'un ni l'autre ne paraît
particulièrement apprécier le fait d'avoir à travailler avec lui ?
Et
si l'on devait donc remettre à quelqu'un le titre de « M.
Mont-Édouard », pourquoi ne serait-ce pas plutôt à l'un ou
l'autre de ses messieurs, le premier pouvant être considéré comme
le « père fondateur » de même que comme le
« sauveteur » de la station, et l'autre comme celui qui
aura pris en charge le développement immobilier qui constitue bien
sûr son seul espoir de survie ?
Autrement
dit, si le fait d'avoir réussi à associer à lui-même, du moins
dans l'esprit des gens, la notion de Mont-Édouard constitue en soi
un petit exploit politique digne de mention, est-ce que l'on peut
pour autant prétendre que cette association soit vraiment basée sur
la réalité ?
Et
en bout de ligne, se pourrait-il donc que la montagne puisse
continuer à exister même sans M. Boucher ?
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