Il
y a un argument que je commence à être un peu fatigué d'entendre
de la part de ceux qui essaient de défendre le bilan politique du
maire Boucher, à savoir celui à l'effet que ce dernier « a
fait des bon coups, et il en a fait des moins bons »... À
entendre les gens parler ainsi, on serait porté à croire qu'à
limite, un maire pourrait faire 50 % de « bons coups »,
et 50 % d'erreurs, et qu'un tel bilan se trouverait ainsi à avoir
atteint la « note de passage »...
Mais
sérieusement, qui voudrait se faire guérir par un médecin, si
celui-ci ne devait « réussir son coup » qu'une fois sur
deux ?
Et
surtout, ne faut-il pas avouer qu'un tel « score » serait
pratiquement à la portée de n'importe qui ?
Car
au même titre qu'en tirant un dé, les lois de la statistique font
que l'on obtiendra trois et plus la moitié du temps, ne faut-il pas
reconnaître que si l'on demande à quelqu'un de faire un certain
travail pour lequel il n'est pas nécessairement qualifié, cette
personne réussira pourtant, en ne se fiant donc qu'au « gros
bon sens », à bien s'en tirer au moins une fois sur deux ?
J'ose
ainsi espérer que, lorsqu'on mentionne un tel « argument »,
on veut plutôt avancer, bien qu'on ne le précise pas, que le maire
Boucher fait PLUS souvent des bons coups que des erreurs...
Or,
est-ce bel et bien le cas ?
Ou,
ne serait-ce qu'à en juger d'après toute l'information qui a pu
jusqu'ici se voir présentée dans ce Blogue, ne pourrait-on pas en
venir à plutôt conclure que les « bons coups » du
maire, quels qu'ils soient, sont à peu près aussi difficiles à
trouver qu'une aiguille dans la botte de foin ?
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