17/10/2013

L'aiguille dans la botte de foin

Il y a un argument que je commence à être un peu fatigué d'entendre de la part de ceux qui essaient de défendre le bilan politique du maire Boucher, à savoir celui à l'effet que ce dernier « a fait des bon coups, et il en a fait des moins bons »... À entendre les gens parler ainsi, on serait porté à croire qu'à limite, un maire pourrait faire 50 % de « bons coups », et 50 % d'erreurs, et qu'un tel bilan se trouverait ainsi à avoir atteint la « note de passage »...

Mais sérieusement, qui voudrait se faire guérir par un médecin, si celui-ci ne devait « réussir son coup » qu'une fois sur deux ?

Et surtout, ne faut-il pas avouer qu'un tel « score » serait pratiquement à la portée de n'importe qui ?

Car au même titre qu'en tirant un dé, les lois de la statistique font que l'on obtiendra trois et plus la moitié du temps, ne faut-il pas reconnaître que si l'on demande à quelqu'un de faire un certain travail pour lequel il n'est pas nécessairement qualifié, cette personne réussira pourtant, en ne se fiant donc qu'au « gros bon sens », à bien s'en tirer au moins une fois sur deux ?

J'ose ainsi espérer que, lorsqu'on mentionne un tel « argument », on veut plutôt avancer, bien qu'on ne le précise pas, que le maire Boucher fait PLUS souvent des bons coups que des erreurs...

Or, est-ce bel et bien le cas ?

Ou, ne serait-ce qu'à en juger d'après toute l'information qui a pu jusqu'ici se voir présentée dans ce Blogue, ne pourrait-on pas en venir à plutôt conclure que les « bons coups » du maire, quels qu'ils soient, sont à peu près aussi difficiles à trouver qu'une aiguille dans la botte de foin ?

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