04/03/2011

Les coûts de la vengeance


L'ancienne secrétaire-trésorière municipale (ou directrice générale, selon l'appellation), Mme Lolita Boudreault, avait apparemment été remerciée de ses fonctions sans plus de formalités, ce qui, en bout de ligne, semble n'avoir servi qu'à déclencher des recours en justice, qui en bout de ligne auront surtout forcé la municipalité à payer tout de même le salaire de Mme Boudreault pendant plus de deux ans. En fait, il semblerait que ce ne soit pas avant tout récemment que la municipalité a pu cesser de payer les frais d'une telle aventure.

Si l’on ajoute un tel état de fait à toute la vague de congédiements qui semble affecter l’Anse-St-Jean, et plus précisément tout ce qui, de près ou de loin, peut se relever du maire Boucher, et ce d’ailleurs depuis l’arrivée du maire Boucher, est-ce qu’on ne serait pas en lieu de se demander si, à l’Anse-St-Jean, le congédiement, plutôt qu’une mesure de dernier recours, n’en serait pas plutôt devenu une à laquelle on aurait recours «par défaut» ?...

Or, un tel «roulement» de personnel peut-il vraiment refléter le souci de mieux servir la population, ou plutôt une pure et simple incapacité de travailler avec autrui ?...

Et à en juger de par le coûts qu'un congédiement bâclé peut entraîner, peut-on vraiment prétendre que de gouverner par congédiements» puisse s’avérer une si payant que ça, du moins en autant que les finances de la municipalité peuvent être concernées ?...

Et qui sait, peut-être cela pourrait-il contribuer à expliquer qu'à l'Anse-St-Jean, comme on a pu le voir plus tôt sur ce blogue, les «dépenses de fonctionnement» de la municipalité seraient apparemment plus de deux fois plus élevées que celles de St-Félix d’Otis ou de Sacré-Coeur, juste comme ça en passant !...

***

Dans une même lignée, on pourrait également parler de M. Elzéar Houde, dont le procès, gagné récemment par la municipalité, s'est tout de même déroulé aux frais de cette dernière.

Ainsi, c'est à se demander si, quand ce n'est pas en « gouvernant par congédiements », c'était carrément en ayant recours à des procès que l'administration Boucher cherchait à exercer son autorité.

Mais d'une façon ou d'une autre, est-ce que l'on peut vraiment parler d'une façon idéale ou exemplaire de fonctionner avec son entourage ?...

Et est-ce que la population de l'Anse trouve vraiment si réjouissant de devoir elle-même ramasser les pots cassés à cause des chicanes personnelles qu'un individu peut entretenir autour de lui ?...

Ou autrement dit, n'y aurait-il pas mieux à faire, avec l'argent des contribuables, que d'engouffrer celui-ci dans ce qui semble ne s'avérer guère plus que de la vengeance ?...

Ou du moins, si vengeance il doit y avoir, est-ce vraiment la population qui devrait en assumer les frais ?...

1 commentaire:

  1. Voici ce qui me semble être un très intéressant commentaire formulé récemment par une certaine citoyenne, qui malheureusement a du renoncer à l'entrer elle-même sur le blogue, étant donné les contraintes administratives que Blogspot semble manifestement imposer à ses utilisateurs... Quoiqu'il en soit, voici donc le commentaire en question !...

    Mes amitiés !...

    L'Éditeur en Chef

    Pour Lolita il n'y a pas eu de poursuites judiciaires: elle s'est juste informée de ses droits et elle avait droit à 3 ans de salaire pour ce congédiement brutal, sans motif valable.
    Voici ce qu'on a pu voir et entendre lors d'un Conseil municipal:
     
    M. Claude Boucher a dit (devant la caméra):
    Je n'ai pas d'atomes crochus avec Mme Boudreault, alors dès demain matin elle n'occupera plus son emploi.
     
    Ce congédiement d'une dame qui occupait ce poste depuis environ 20 ans avec un professionnalisme exemplaire nous a coûté plus de 100 000$; elle était syndiquée comme les autres employés de la municipalité.
    Au plaisir de faire mes commentaires en direct sur le blog quand j'aurai compris comment l'enregistrer

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