Un
citoyen de l'Anse exprimait récemment une idée qui nous a paru aussi simple que géniale, et que nous avons donc décidé de
vous partager, avec son accord. Celle-ci pourrait donc se voir
essentiellement résumée à travers le questionnement suivant :
« Pourquoi ne pas tout simplement vendre la montagne pour 1
$, tout en demandant à l'acheteur de présenter un plan
d'investissement d'environ 10 millions de dollars ? »
Et
comme le citoyen en question a d'ailleurs pris soin de le préciser,
d'autres clauses du contrat d'une telle vente pourraient fort bien
stipuler que la station devrait toujours continuer d'être opérée
en tant que centre de ski, ce qui empêcherait notamment un éventuel
démantèlement des remontées...
Le
même citoyen proposait par ailleurs d'adopter une stratégie
similaire vis-à-vis du camping municipal. Car pour reprendre son
raisonnement, « Pourquoi une municipalité devrait-elle être
« pognée » pour gérer un camping et un centre de ski
? »
Et ne
faut-il pas avouer au départ qu'un entrepreneur privé risquerait de
témoigner beaucoup moins d'indulgence qu'une municipalité envers un
terrain de camping en manque chronique de rafraîchissement, de même
qu'envers des remontées mécaniques, des dameuses et des
fusils à neige datant d'une autre époque, ou envers un chalet dans
lequel on pourrait déjà voir la pluie tomber ?
Ne
pourrait-on pas d'ailleurs voir là un exemple parfait de ce bon
vieil adage, auquel nous avons déjà fait référence à travers ce
blogue : « Chacun son métier, les vaches seront bien
gardées » ?...