22/11/2011

Celui qui le dit, celui qui l'est

Pourquoi le maire Boucher a-t-il été élu, déjà ? Ah, oui ! N'était-ce pas d'abord parce qu'il avait promis de « faire le ménage » au Mont-Édouard, et donc de couper court au « gaspillage » qu'il pouvait se faire là ?

Mais quand on considère que du 50 000 $ que la municipalité devait à l'époque verser pour maintenir à flot le Mont-Édouard, qui se voyait alors administré par la coopérative de travailleurs dirigée par Hélène Gauvreault, on est passé maintenant à un coût annuel minimal de 300 000 $ pour les contribuables, et ce de l'aveu même de Claude Boucher, depuis que ce dernier a donc disposé de déjà deux mandats pour faire son prétendu « ménage », est-ce que l'on ne semble pas surtout parler d'une façon de parler qui corresponde en fait à rien de moins que l'envers de la réalité ?

Autrement dit, s'il a pu y avoir un ménage à faire, n'est-ce pas surtout pour nettoyer le « dégât » financier qui a pu être causé par nul autre que le prétendu « nettoyeur » en question, soit le maire Boucher lui-même ? Et d'ailleurs, l'ampleur du dégât en question ne s'avère-t-elle pas d'autant plus préoccupante que le chiffre de 300 000 $ semble ne représenter qu'un estimé on ne peut plus conservateur de la facture que l'on refile annuellement aux contribuables, et qui, selon d'autres sources, aurait pu s'élever jusqu'à 400 000 $ ou même 500 000 $ au total, ne serait-ce que pour les années passées ?

Et en fait, n'est-il pas tout particulièrement surprenant de constater que le maire Boucher aura donc pu se donner pour mission de « clairer » pratiquement toute l'équipe qui à l'époque réussissait pourtant à accomplir l'exploit de faire fonctionner notre montagne avec moins du SIXIÈME que ce qu'elle nous coûte actuellement
(soit 50 000 $/300 000 $), et tout cela pour remplacer cette équipe par la fameuse entreprise Ibis, dont tous déplorent désormais une certaine propension à détourner en salaires l'essentiel des revenus de la station, et dont le directeur à l'époque a lui-même fort probablement eu le salaire annuel le plus élevé que l'on aura jamais pu voir à la station en question ?

Mais surtout : n'est-il pas pratiquement incroyable de constater le pur culot par lequel quelqu'un peut en venir à déformer la réalité à un tel point qu'on ne pourrait sans doute parler d'un mensonge plus total ?

Et pour être plus précis : comment peut-on démontrer assez de bassesse pour non seulement accuser des gens de fautes qu'ils n'ont jamais commises, mais pour ensuite s'empresser d'aller commettre les fautes mêmes dont il accusait justement les autres ?

Et finalement, peut-on seulement rêver d'un jour où l'Anse-St-Jean se verra pourvue d'un maire dont les affirmations auraient ne fut-ce qu'un minimum de crédibilité, et auquel on pourrait avoir en fait à répondre autre chose que simplement « celui qui le dit, celui qui l'est » ?...


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