17/06/2011

200 000 $ par année


Comme on le sait, le maire Boucher semble ne pas s'être trop gêné pour « tasser » l'équipe qui administrait le Mont-Édouard du temps de la Coop, sous prétexte qu'il s'agissait de « mauvais gestionnaires »... Et pourtant, le déficit qui à l'époque se situait autour 200 000 $, aura apparemment gonflé sous l'administration Boucher, pour en venir à s'élever à plus de 700 000 $, soit plus du triple. Un montant, qui, étrangement, correspond assez précisément au déficit de la municipalité en tant que telle, qui s'avère donc, comme on a pu l'apprendre récemment, à être d'environ 760 000 $.

Et si justement l'on examinait d'un peu plus près nos finances municipales proprement dites, il faut avouer que le fait de nous retrouver dans un tel « trou » budgétaire s'avère d'autant plus saisissant que les finances municipales semblaient en fait nager dans les surplus avant l'arrivée de Claude Boucher. Et depuis ce moment, c'est-à-dire en l'espace de seulement six ans, on a donc pu regarder fondre une réserve d'environ 500 000 $, pour ensuite voir un tel « coussin budgétaire » céder la place à un déficit de 760 000 $. Et même si, pour donner une chance au maire, on considérait ce déficit comme étant de seulement 700 000 $, une simple addition (500 000 $ + 700 000 $) nous permettrait de constater qu'en l'espace de six ans, le maire Boucher aura donc su dilapider pas moins de 1 200 000 $ de fonds publics. Et si l'on divisait une telle somme par 6, on apprendrait donc que chaque année d'administration Boucher aura couté en moyenne 200 000 $ à la municipalité. Il y aura donc eu des années plus creuses que d'autres, mais il semblerait donc qu'à sa vitesse de croisière, l'administration Boucher aura réussi, du moins jusqu'ici, à faire perdre aux anjeannois pas moins de 200 000 $ par année.

Pas mal, quand même, pour un « bon gestionnaire », ou du moins pour un personnage qui apparemment se croit assez bon gestionnaire pour se permettre d'en congédier d'autres selon son bon vouloir, supposément parce qu'ils ne font pas « aussi bien » que lui !...

Et en fait, si c'est là ce que le maire appelle être un bon gestionnaire, alors peut-être devrions-nous en déduire qu'il faudrait carrément inverser le sens des paroles du maire afin que celles-ci puissent en venir à avoir le moindre sens, justement ! Ainsi, pour chaque chose que dit le maire, comme lorsqu'il parle par exemple de « mauvais gestionnaires », peut-être faudrait-il tout simplement comprendre qu'il aurait plutôt voulu dire le contraire !...

À moins que l'on ne se soit tous mépris sur le sens même de ce signifie « être un bon gestionnaire ». Car si cela veut dire « dépenser autant que possible, et quelles que puissent en être les conséquences sur le budget au bout du compte », alors peut-être faudrait-il justement rendre au maire Boucher les honneurs qu'il mérite. Mais si par « être un bon gestionnaire », on veut tout simplement dire « être un bon gestionnaire », alors ce sera bien évidemment une tout autre histoire...

1 commentaire:

  1. Les résultats de la bonne gestion:

    Quand nous avons déménagé ici il y a deux ans, la municipalité offrait un camp de jours au camping avec le transport 5 jours semaines pendant les vacances. C'était génial pour les jeunes familles dont les parents travaillent et qui sont de bons payeurs de taxes...

    L'an passé, nous avons eu droit au camp d'été 5 jours semaines au camping mais de transport... bon c'est pas si grave bien que ce soit une dégradation du service.

    Cette année, on a DEUX jours semaine de camps de jour,
    dans les locaux de la petite école (pas de terrain aménagé pour les enfants, pas d'accès à la piscine comme au camping)
    et toujours pas de transport..

    (par contre, il y aura un parc aquatique au mont-édouard!!! c'est tellement plus pratique...)

    Comme quoi, la municipalité de l'Anse-st-Jean offre des services de plus en plus réduits. Bravo à l'administration actuelle qui encourage l'établissement de nouveaux arrivants...

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