18/09/2013

Pour le maire, pour la montagne ?

À entendre M. Boucher, on pourrait en venir à croire que si l'on n'est « contre » lui, alors on est « contre » le Mont-Édouard.

Conversement, cela tendrait donc à suggérer que si l'on est « pour » le maire, on est « pour » la montagne.

Or, n'est-il pas pour le moins intéressant de constater que, si l'on prend l'exemple de deux personnes qui pourraient difficilement se voir reliées de plus près à la gestion du Mont-Édouard, soit Claude Boudreault et Doris Duchesne, on s'aperçoit que ni l'un ni l'autre de ces messieurs ne semble avoir d'affinité particulière avec le maire actuel, et que ni l'un ni l'autre ne paraît particulièrement apprécier le fait d'avoir à travailler avec lui ?

Et si l'on devait donc remettre à quelqu'un le titre de « M. Mont-Édouard », pourquoi ne serait-ce pas plutôt à l'un ou l'autre de ses messieurs, le premier pouvant être considéré comme le « père fondateur » de même que comme le « sauveteur » de la station, et l'autre comme celui qui aura pris en charge le développement immobilier qui constitue bien sûr son seul espoir de survie ?

Autrement dit, si le fait d'avoir réussi à associer à lui-même, du moins dans l'esprit des gens, la notion de Mont-Édouard constitue en soi un petit exploit politique digne de mention, est-ce que l'on peut pour autant prétendre que cette association soit vraiment basée sur la réalité ?

Et en bout de ligne, se pourrait-il donc que la montagne puisse continuer à exister même sans M. Boucher ?

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