Lors d'une entrée précédente, nous avons fait mention du congédiement de l'ancienne directrice générale municipale, ou autrement dit de l'ancienne secrétaire-trésorière, Mme Lolita Boudreault, ainsi que des frais qu'un tel congédiement avait pu entraîner pour la municipalité. Voici maintenant le montant auxquels de tels frais ont pu s'élever : on parle donc de pas moins de 125 000 $, soit l'équivalent de deux ans de salaires, auxquels s'ajouteraient donc 25 000 $ d'indemnités. Vous pouvez d'ailleurs consulter à cet effet le commentaire suivant ce blogue, dont l'auteur s'avère nulle autre que Mme Boudreault elle-même.
Ne peut-on pas convenir que c'est tout de même assez cher payé pour le congédiement d'une personne qui, pour toute faute, aura tout simplement eu le malheur de n'avoir pas « d'atomes crochus » ou « d'affinités » avec le maire, pour reprendre les mots de ce dernier ?...
Et pourrait-on seulement concevoir une meilleure preuve du fait qu'une incapacité à gérer les rapports humains d'une façon moindrement fonctionnelle pourrait difficilement faire autrement que de coûter cher à tout le monde, et dans tout ce que cela peut avoir de plus concret ?
Ou autrement dit, peut-on vraiment prétendre ne se soucier que d'économie, et ce même aux dépens de toute considération sociale ou légale, sans n'arriver qu'à faire monter encore une fois la facture des contribuables, en réalité ?
Et au bout du compte, les questions économiques et sociales peuvent-elles vraiment faire autrement que de se voir inextricablement inter-reliées ?
Alors si le maire Boucher semble si préoccupé par l'économie, ne devrait-il pas commencer par témoigner ne serait-ce un minimum de respect et de considération envers son entourage, et ainsi permettre à la municipalité tout au moins « d'économiser » en frais de congédiements, de procès et de chicanes diverses ?
Et tant qu'à chercher à tout rentabiliser, pourquoi ne pas commencer par chercher à se faire un peu moins d'ennemis, et, qui sait, à peut-être même se faire un peu plus d'amis ?
Car la démonstration n'a-t-elle pas été faite que s'attirer des ennemis ne semble pas s'avérer particulièrement payant pour qui que ce soit, au bout du compte ?...
Et comment le fait de se retrouver toujours plus isolé pourrait-il donc avantager qui que ce soit ?
Bonjour à tous mes lecteurs,
RépondreSupprimerVoici un message que j'ai eu l'honneur de recevoir de la part de l'ancienne directrice générale de la municipalité, Mme Lolita Boudreault, en réponse à deux articles précédents, dont l'un des deux plus récents. Je vous communique donc ce message dans toute son intégrité...
Bien à vous,
L'Éditeur en Chef
L’ancienne directrice générale se confie….
À deux reprises, votre blogue fait mention de ma situation de congédiement auprès de la Municipalité. Je me sens donc dans l’obligation d’éclaircir et de confirmer certains faits.
En effet et malheureusement pour les contribuables de L’Anse-Saint-Jean, LA MUNICIPALITÉ a dû me défrayer un montant de 151 500$ réparti sur 3 années budgétaires et décrit comme suit : 51 500$ en salaire annuel + 10 000$ en compensation de frais marginaux annuellement = 123 000$ pour 2 ans ainsi qu’un montant de 28 500$ en prime de séparation dont certains fonctionnaires de la Municipalité bénéficient également dans leur contrat de travail. À tous ces montants, soyez assurés que je paie mes impôts et mes taxes.
Le premier montant (123 000) correspondait aux deux années liées à mon contrat de travail qui se terminait en fin 2010. N’ayant aucun fonds de pension accumulé auprès de cet employeur, même après 18 années de loyaux services (à part quelques montants en REER Collectif), je me voyais dans l’obligation de gagner ma pitance jusqu’à l’obtention de ma S.V. ( Sécurité de Vieillesse).
L’arrivée d’un important visionnaire, en la personne de Monsieur le Maire, devait (selon lui) sortir les habitants du milieu de la grande noirceur pour en faire une destination internationale. Dans un premier temps il fallait sortir les « vieux meubles » en commençant par l’administration de la station du Mont-Edouard, puis la préposée à l’information touristique et finalement la directrice générale. Curieusement c’était toutes des femmes…. Tout s’est passé graduellement. À cause d’un manque d’atomes crochus (toujours selon lui) Monsieur le Maire m’a dit (et écrit) qu’il était plus facile de sortir par la porte d’en avant que celle d’en arrière. J’ai suivi son conseil et j’ai l’impression d’avoir fait économiser à la Municipalité plusieurs milliers de dollars en frais d’avocats.
J’ai encore en mémoire tous les visages des supporters et admirateurs de Monsieur le Maire qui étaient jadis présents aux séances du conseil. Où est passé tout ce beau monde maintenant que les fonds municipaux sont épuisés et dépassés à outrance ?? J’ai retenu une phrase que la présidente de la Coopérative des travailleurs a dite en quittant le Centre de ski en 2006 « L’avenir nous dira si ce remaniement en vaut vraiment la peine… » à vous de juger maintenant après 5 ans….
À mon avis, les plus grands visionnaires à L’Anse… ont été Mme Rita B.Gaudreault et M. Laurent-Yves Simard; deux anciens maire et mairesse qui ont travaillé corps et âme pour que L’Anse-Saint-Jean devienne le plus beau village du Québec où il fait bon vivre et grandir tout en se développant harmonieusement. Peut-on espérer garder cette harmonie ? ? ?
Pour celles et ceux qui s’inquiètent de ma santé psychologique et financière, je peux leur dire que grâce à mes ami( e)s sincères, L’Anse-Saint-jean restera toujours gravé dans mon cœur et je peux vous prouver que se balader en « Westfalia » me procure autant de bonheur que ceux qui traversent l’Amérique en motorisé classe A.
Lolita Boudreault