Comme
vous l'avez sans doute remarqué, cette année, l'année bien sûr
des élections municipales, le maire Boucher a mis de l'asphalte sur
nos rues.
Au
printemps dernier, il aurait même fait débloquer un règlement
d'emprunt de 280 000 $, et ce simplement pour pouvoir épandre de
l'asphalte, comme si c'était ce qui pressait le plus, tout d'un
coup...
Qu'importe
si la municipalité est surendettée (et ce essentiellement par sa
faute) ! Le maire, lui, il met de l'asphalte.
A-t-il
ainsi asphalté des rues entières, histoire que ça en vaille la
peine ?
Non,
il a plutôt fait asphalté des petits bouts de rue, ici et là...
A-t-il
fait mettre l'asphalte aux endroits où cela s'avèrerait le plus
nécessaire, voire même le plus essentiel, comme sur la rue de
Vébron, sans parler d'accorder au moins un entretien minimal au rang
Périgny ?
Non,
il a plutôt veillé à en saupoudrer un peu partout dans le
village... un peu comme quelqu'un qui chercherait à plaire à tout
le monde... sans devoir payer trop cher non plus !
J'ose
espérer par ailleurs qu'il n'aura pas échappé à l'attention des
Anjeannois que le maire n'aura manifestement éprouvé aucune
scrupule à laisser se dégrader, tout au long de son deuxième
mandat, la portion de la Rue St-Jean Baptiste située entre l'église
et le quai, quitte à laisser ainsi les citoyens endurer, au plein
coeur de leur village, un état de délabrement routier toujours plus
inacceptable... Tout cela pour soudainement rappeler aux électeurs
de la Paroisse, et ce, comme par magie, juste avant les élections,
qu'il n'en avait pas que pour le Mont-Édouard, ces deniers
"comptaient" aussi pour lui !
Cela
ne vous rappelle pas les années 60, et donc ce bon vieux temps où
il suffisait de mettre de l'asphalte pour « acheter des votes »
?
Et
surtout, cela ne revient-il pas au bout du compte à ce que l'on
appelle du patronage
(patronage
: usage des ressources de l'État de manière à rétribuer des gens
pour leur support politique) ?
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