19/04/2013

À chacun son métier (prise II)...

Un citoyen de l'Anse exprimait récemment une idée qui nous a paru aussi simple que géniale, et que nous avons donc décidé de vous partager, avec son accord. Celle-ci pourrait donc se voir essentiellement résumée à travers le questionnement suivant : « Pourquoi ne pas tout simplement vendre la montagne pour 1 $, tout en demandant à l'acheteur de présenter un plan d'investissement d'environ 10 millions de dollars ? »

Et comme le citoyen en question a d'ailleurs pris soin de le préciser, d'autres clauses du contrat d'une telle vente pourraient fort bien stipuler que la station devrait toujours continuer d'être opérée en tant que centre de ski, ce qui empêcherait notamment un éventuel démantèlement des remontées...

Le même citoyen proposait par ailleurs d'adopter une stratégie similaire vis-à-vis du camping municipal. Car pour reprendre son raisonnement, « Pourquoi une municipalité devrait-elle être « pognée » pour gérer un camping et un centre de ski ? »

Et ne faut-il pas avouer au départ qu'un entrepreneur privé risquerait de témoigner beaucoup moins d'indulgence qu'une municipalité envers un terrain de camping en manque chronique de rafraîchissement, de même qu'envers des remontées mécaniques, des dameuses et des fusils à neige datant d'une autre époque, ou envers un chalet dans lequel on pourrait déjà voir la pluie tomber ?

Ne pourrait-on pas d'ailleurs voir là un exemple parfait de ce bon vieil adage, auquel nous avons déjà fait référence à travers ce blogue : « Chacun son métier, les vaches seront bien gardées » ?...

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