25/03/2012

Et pendant ce temps, à Petit-Saguenay...

Si nous souhaitons donc repenser l'avenir de l'Anse-St-Jean, ne devrait-on pas commencer par nous inspirer de l'exemple d'autres villages que nous pourrions pratiquement prendre comme modèles, notamment pour ce qui est de leur capacité à fonctionner d'une façon plus démocratique, et donc moins dictatoriale ?

Dans ce cas, il semble que nous n'aurions pas besoin en fait de regarder bien loin, puisqu'il suffit apparemment de jeter un coup d'oeil à ce qui se passe chez notre voisin direct, soit le village de Petit-Saguenay, pour avoir la nette impression que celui-ci présente toutes les caractéristiques du « village rêvé », du moins en ce qui concerne l'implication de la population au sein du processus de décision...

En effet, il n'y a qu'à ouvrir la dernière édition de la revue « Le Trait d'Union » pour y retrouver un article de par lequel on ne saurait sans doute pas démontrer plus clairement à Petit-Saguenay, on a manifestement fait le pari de la démocratie, comme semble d'ailleurs l'indiquer le titre même de ce dernier, à savoir « La population aura son mot à dire »...

D'ailleurs, en continuant à observer ne serait-ce que le vocabulaire utilisé dans cet article, on peut tout de suite constater qu'il n'est peut-être pas une phrase dans tout le texte qui ne se trouve en fait à renforce une telle perception, comme on peut donc le voir à travers les extraits suivants : « identifier les besoins de la population et mettre de l'avant des projets structurants pour y répondre », « occasion pour chacun (…) de se prononcer sur les principales orientations en matière de développement », « participation citoyenne » et « développement harmonieux (…) qui prend en compte les besoins de l'ensemble de la communauté »...

Et si, dans tout cela, il y a donc une chose qui puisse nous retourner le fer dans la plaie, à nous les Anjeannois, n'est-ce pas de réaliser que si nous avons apparemment de la difficulté à aller de l'avant au niveau démocratique, il n'y a pourtant qu'à regarder vers la municipalité voisine pour observer tout le contraire !

Or, si la démocratie serait donc bonne pour Petit-Saguenay, pourquoi ne le serait-elle donc pas pour l'Anse-St-Jean ?...

Ainsi, quel avenir entrevoyons-nous donc pour l'Anse-St-Jean ?

Un avenir plus, ou moins démocratique ?

Alors pouvons-nous, oui ou non, décider de prendre en main notre propre avenir, ne serait-ce que pour suivre ainsi l'exemple de ceux qui nous montrent la voie en ce sens ?

Car n'est-ce pas vraiment la seule question qu'il y ait à se poser dans tout cela, après tout ?

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